Seulement 1 % des femmes ont été dépistées pour le cancer du col de l’utérus en Inde | Données

Seulement 1 % des femmes ont été dépistées pour le cancer du col de l’utérus en Inde |  Données

Au total, en Inde, la part des femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus, du sein et de la bouche s’élevait respectivement à 1,2 %, 0,6 % et 0,7 % en 2019-2021 | Crédit photo : PICHUMANI K

En Inde, seulement 1 % des femmes subissent un test de dépistage du cancer du col de l’utérus, malgré la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé selon laquelle au moins 70 % des femmes devraient se faire tester. La part des femmes dépistées reste également autour de 1 % pour le cancer de la bouche et du sein.

Tableau 1 | Le tableau montre la part des femmes âgées de 15 à 49 ans ayant subi des tests de dépistage spécifiques du cancer en 2019-2021, dans tous les États (en %).

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Le tableau montre que le dépistage du cancer n’a franchi la barre des 10 % pour aucun type de cancer dans aucun État.

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Cependant, de nombreux États du Sud et certains États du Nord-Est ont fait preuve d’initiative en testant davantage de femmes. Au Tamil Nadu, par exemple, 7 % des femmes ont déclaré avoir subi un dépistage du cancer du col de l’utérus et 3,8 % du cancer du sein – le taux le plus élevé parmi les deux types dans l’ensemble des États. Le Kerala, le Mizoram, le Manipur et le Maharashtra ont également franchi la barre des 1 % sous ces deux types. Dans l’Andhra Pradesh, 5 % des femmes ont déclaré avoir subi un test de dépistage du cancer de la bouche, le taux le plus élevé pour ce type de cancer dans tous les États. En revanche, seulement 0,1 % des femmes ont été dépistées pour un type de cancer au Bengale occidental, le taux le plus bas en Inde. Le Gujarat a également obtenu de mauvais résultats avec 0,2 %.

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Dans l’ensemble de l’Inde, la part des femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus, du sein et de la bouche s’élevait respectivement à 1,2 %, 0,6 % et 0,7 % en 2019-2021. En revanche, la proportion de femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus dans les économies avancées comme la Suède, l’Irlande, les États-Unis et le Royaume-Uni dépassait 70 %.

Graphique 2 | Le graphique montre la part des femmes âgées de 30 à 49 ans qui ont subi un dépistage du cancer du col de l’utérus en 2019 dans les pays BRICS (en %).

Même si l’on ne considérait que des économies comparables, l’Inde était loin derrière. La Russie arrive en tête de liste avec 93 %, suivie par le Brésil avec 58 % et l’Afrique du Sud avec 52 %. En Inde, en Égypte et en Éthiopie, la couverture était inférieure à 5 % (Graphique 2).

Graphique 3 | Le graphique montre la part des femmes dépistées pour le cancer du sein au Tamil Nadu, par tranche d’âge (en %).

Un examen des données du Tamil Nadu met en lumière la voie à suivre et certains problèmes potentiels. Graphique 3 montre que même dans l’État où le taux de dépistage est le plus élevé, la plupart des tests ont été effectués auprès de femmes plus âgées.

Une enquête récente publiée par les hôpitaux Apollo, qui a analysé 1,5 lakh de ses examens de santé en cinq ans, a révélé que 25 % de l’incidence du cancer du sein survenait chez les femmes âgées de moins de 40 ans en Inde. Cela souligne l’importance d’élargir le réseau et d’encourager les jeunes femmes à se faire également dépister.

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Graphique 4 | Le graphique montre la part des femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus au Tamil Nadu, à différents niveaux de scolarité (en %).

Au Tamil Nadu, plus de 10 % des femmes ayant suivi moins de cinq ans d’études et entre cinq et sept années de scolarité ont subi un test de dépistage du cancer du col de l’utérus. Cette part diminuait considérablement à mesure que la durée de la scolarité augmentait.

Graphique 5 | Le graphique montre la part des femmes dépistées pour le cancer du col de l’utérus et du sein au Tamil Nadu, selon les groupes sociaux (en %).

La part des femmes sélectionnées dans les communautés de castes répertoriées, de tribus répertoriées et d’autres classes arriérées était plus élevée que celle des autres communautés.

Données de Graphiques 4 et Graphique 5 montrent comment l’intervention de l’État a aidé le Tamil Nadu à atteindre des niveaux de contrôle respectables. Il montre que les campagnes de dépistage parrainées par l’État dans les centres de santé gouvernementaux rendent également le dépistage du cancer accessible aux groupes à faible revenu. Cela montre également que le manque de sensibilisation n’est pas le seul facteur à l’origine d’une mauvaise détection du cancer, car les niveaux d’éducation supérieurs n’ont pas conduit à davantage de dépistages.

Elsa Sunny est étudiante à l’Asian College of Journalism de Chennai.

[email protected], [email protected]

Source : Enquête nationale sur la santé familiale-5, OMS

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