Un microbe qui réside sur l’ISS s’est avéré bénéfique pour divers autres micro-organismes.
Un microbe qui réside sur l’ISS s’est avéré bénéfique pour divers autres micro-organismes.
Des chercheurs de l’Institut indien de technologie de Madras et du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA ont étudié les interactions entre les microbes dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé vendredi l’institut.
Une découverte clé est qu’un microbe qui réside sur l’ISS s’est avéré bénéfique pour divers autres micro-organismes mais a entravé la croissance d’un champignon.
L’étude aiderait à concevoir des stratégies de désinfection des stations spatiales afin de minimiser tout impact potentiel des microbes sur la santé des astronautes.
“Les équipages, pendant les vols spatiaux, peuvent avoir une immunité altérée et un accès limité aux installations médicales terrestres. Par conséquent, l’étude des microbes habitant la station spatiale devient importante pour comprendre les risques associés aux voyages spatiaux à court et à long terme sur la santé des astronautes, », a indiqué l’IIT-Madras dans un communiqué.
La présente étude a été inspirée par les observations antérieures de la dominance de Klebsiella pneumoniae, une bactérie, sur les surfaces de l’ISS.
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Cet agent pathogène est connu pour provoquer des pneumonies et d’autres infections nosocomiales (nosocomiales). Les chercheurs étaient largement intéressés à comprendre comment cette bactérie affecte la croissance d’autres microbes à proximité et les implications possibles que cela pourrait avoir.
Les chercheurs ont analysé les données d’échantillons microbiens prises lors de trois vols spatiaux à sept endroits sur l’ISS. L’étude a révélé que Klebsiella pneumoniae, un microbe majeur qui réside sur l’ISS, est bénéfique pour divers autres microbes également présents sur l’ISS, en particulier les bactéries du genre Pantoea.
Cependant, il a été constaté que sa présence entravait la croissance du champignon Aspergillus. Cette observation computationnelle a été testée plus avant par des expériences en laboratoire, et il a été constaté que la présence de K. pneumoniae était en effet préjudiciable à la croissance du champignon Aspergillus.
Le Dr Karthik Raman, professeur associé à la Bhupat & Jyoti Mehta School of Biosciences et membre principal du Robert Bosch Center for Data Science and Artificial Intelligence (RBCDSAI), IIT Madras, a collaboré avec le Dr Kasthuri Venkateswaran, chercheur principal au JPL. Le travail a été évalué par des pairs et publié dans la prestigieuse revue internationale Microbiote.
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Des chercheurs de l’Indian Institute of Technology-Madras et du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA ont étudié les interactions entre les microbes dans la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé vendredi l’institut.
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Une découverte clé est qu’un microbe qui réside sur l’ISS s’est avéré bénéfique pour divers autres micro-organismes mais a entravé la croissance d’un champignon
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L’étude aiderait à concevoir des stratégies de désinfection des stations spatiales afin de minimiser tout impact potentiel des microbes sur la santé des astronautes.