En un mot: Une startup française, Airseas, a une approche pas si nouvelle pour réduire les émissions de combustibles fossiles : attachez un gros cerf-volant à votre navire. Il développe un parachute ascensionnel de 1 000 mètres carrés appelé “Seawing” qui aide à tirer les navires à travers l’océan. Il prévoit de commencer à fabriquer le Seawing après la construction de son usine de fabrication en 2026.
Le Seawing objectifs agir comme un appareil de rattrapage. Par conséquent, le simple fait de le fixer à l’avant d’un navire ne le coupera pas. Airseas affirme que son système gérera le travail compliqué de déploiement de la voile avec peu d’effort de la part de l’équipage du navire. Bien que la société n’ait pas révélé de détails explicites sur les méthodes de déploiement du Seawing, elle a testé un prototype qui se lance, monte, descend et “atterrit” avec succès en quelques pressions de bouton.
Soi-disant, le Seawing éliminera une partie du stress des moteurs d’un navire et nécessitera donc moins de carburant pour propulser le navire. Cependant, Airseas n’a pas abordé le fonctionnement du Seawing lorsque le navire se déplace contre un vent de face ou se déplace plus vite qu’un vent arrière. Vraisemblablement, la plupart des navires sont plus rapides que le vent, sinon nous serions toujours en train de transporter des produits à travers l’océan dans le secteur de l’import/export.
ðÂÂÂUne étape importante pour la décarbonisation du transport maritime. Et un grand pas pour l’équipage d’Airseas à bord du Ville de Bordeaux de Louis Dreyfus Armateurs !
Récupérons l’énergie millénaire, puissante et 100% renouvelable du vent !#windpropulsion #cleantech pic.twitter.com/Dd72VW8vyg
– Airseas (@Airseas_Tech) 24 mai 2023
Indépendamment des réponses à ces questions, Airseas poursuit ses tests sur des voyages commerciaux réels. Elle s’est associée à Louis Dreyfus Armateurs et Airbus, qui transportent des composants d’avions entre l’Europe et les États-Unis. La société a également signé un accord de 20 ans avec la compagnie maritime japonaise “K” Line pour équiper jusqu’à 50 navires avec Seawings. Airseas estime que d’ici 2031, sa voile technologiquement avancée pourra réduire les émissions du transport maritime jusqu’à 20 %.
Avec les tests de faisabilité, de traction et de mécanique en cours, la société se concentrera ensuite sur la collecte de données de performances, les tests de vol dynamiques et le réglage fin du système d’automatisation avant de passer à la production de masse. Même si son installation n’ouvrira pas avant 2026, Airseas commence déjà à augmenter son personnel. Elle prévoit de créer 70 nouveaux postes d’ici la fin de l’année, portant son effectif à 190.
« Ce sont des emplois industriels, locaux, qui permettront de livrer notre technologie verte d’ici 2031. Pour y parvenir, nous recherchons et gagnons actuellement de nouveaux partenaires », a déclaré le directeur général Pierre-Yves Fouché.