“Nous avons la capacité de test dont nous avons besoin et nous en avons facilité l’accès”, a déclaré le Dr Walenksy.
Mais les responsables de la santé devraient effectuer une surveillance plus active de la maladie, a déclaré le Dr Gonsalves, en se rendant dans la communauté et en proposant de manière proactive des tests dans des lieux qui desservent les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que dans des lieux de rassemblement, tels que les refuges pour sans-abri, dans lequel le virus pourrait se propager.
Le test du monkeypox consiste à écouvillonner l’une des lésions qui accompagnent généralement la maladie, ce qui rend difficile l’extension des tests aux personnes qui ne présentent pas de symptômes, a déclaré le Dr Walensky. “Vous devez avoir une lésion pour passer un test”, a-t-elle ajouté.
Jynneos, le seul vaccin approuvé par la FDA spécifiquement pour le monkeypox, est administré en deux doses, à 28 jours d’intervalle. Il est fabriqué par Bavarian Nordic, une petite entreprise au Danemark, et son approvisionnement mondial a été extrêmement limité.
Les États-Unis ont acheté près de sept millions de doses au total, mais n’en ont reçu que 372 000, a déclaré vendredi Dawn O’Connell, secrétaire adjointe à la préparation et à la réponse au ministère de la Santé et des Services sociaux. Jusqu’à présent, 156 000 doses ont été distribuées à l’échelle nationale, a-t-elle déclaré.
Les responsables de la santé de l’État peuvent demander un vaccin alternatif appelé ACAM2000, qui a été développé pour prévenir la variole et devrait également fournir une protection contre la variole du singe, selon les experts. Mais ce vaccin est associé à de graves effets secondaires, et le gouvernement fédéral ne l’a fourni qu’à “quelques États en quantités relativement modestes”, a déclaré Mme O’Connell.
