La grève au Québec est toujours possible alors que le Front commun rejette l’offre

La grève au Québec est toujours possible alors que le Front commun rejette l’offre

Les dirigeants syndicaux se disent toujours prêts à faire grève après avoir rejeté la plus récente offre contractuelle du Québec.

Trois fédérations syndicales du secteur public québécois représentant environ 430 000 travailleurs se sont réunies dans un front commun lors des négociations collectives. Leurs membres ont voté en faveur d’une journée de grève le 6 novembre, ce qui pourrait déboucher sur d’autres actions ultérieurement.

Sonia LeBel, présidente du Conseil du Trésor du Québec, a déclaré plus tôt dans la journée dans un communiqué que le gouvernement offre des augmentations salariales de 14,8 pour cent sur cinq ans.

Elle dit qu’elle espère parvenir à un accord avant la fin de l’année, mais la réponse des syndicats suggère qu’ils n’y parviendront que si le gouvernement est prêt à offrir davantage.

François Enault, premier vice-président de la Confédération des syndicats nationaux, affirme que l’offre est inférieure de 11 pour cent à celle que la province a offerte à la Sûreté du Québec, une offre qui a finalement été rejetée.

C’est également inférieur à l’augmentation de 30 pour cent que les membres de l’assemblée législative de la province ont voté pour s’accorder plus tôt cette année.

QU’EST-CE QUE LE QUÉBEC A OFFERT?

Cette augmentation de 14,8 pour cent est divisée en augmentations de salaire de base, primes et incitations.

LeBel a proposé une augmentation de salaire de base de 10,3 pour cent, en hausse par rapport à l’offre précédente de 9 pour cent de la province.

Trois pour cent supplémentaires ont également été offerts « pour répondre aux défis de l’organisation du travail ». Le gouvernement affirme qu’une marge de manœuvre supplémentaire pourrait encourager l’embauche dans les écoles secondaires et la couverture du soir dans les centres de santé, par exemple.

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Le gouvernement a également offert une somme forfaitaire de 1 000 $ à tous les employés au cours de la première année de la nouvelle convention collective, ce qui équivaut à une augmentation salariale de 1,5 pour cent. Les nouvelles recrues et les travailleurs gagnant moins de 52 000 $ par an bénéficieraient également d’une prime de 1 pour cent.

DOSSIER : Sonia Lebel est la présidente du Conseil du Trésor du Québec. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot

« RESPONSABILITÉ » POUR CHAQUE DOLLAR D’IMPÔT : LEBEL

Dans son communiqué de presse, Lebel a qualifié la proposition d’« importante ». Plus tôt dans la semaine, elle et le Premier ministre avaient parlé publiquement d’augmenter leur offre dimanche, et les dirigeants syndicaux avaient répondu via les médias avec un optimisme prudent.

«Il ne faut pas oublier que cette négociation doit mener à des gains pour les deux parties», a écrit LeBel dimanche dans le communiqué publié en français.

“Oui, nous devons mieux payer les fonctionnaires, mais j’ai également la responsabilité de veiller à ce que chaque dollar provenant des poches des contribuables soit maximisé.”

— Publié avec un reportage de La Presse Canadienne

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2023-10-29 15:59:00

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