Une personne sur 28 en Grande-Bretagne affirme souffrir du long Covid, le chiffre le plus élevé publié à ce jour.
Environ 2,3 millions de personnes à travers le pays (3,5%) ont déclaré qu’elles présentaient toujours des symptômes tels que fatigue, brouillard cérébral et maux de tête au moins quatre semaines après la disparition de l’infection.
Les chiffres de l’Office for National Statistics (ONS) ont montré que plus d’un million de personnes affirment encore avoir des symptômes au moins un an après avoir été testées positives pour Covid, tandis que 514 000 ont déclaré avoir subi des séquelles pendant au moins deux ans.
L’ONS est maintenant passé à une nouvelle méthode de collecte de données à distance et a déclaré que les résultats n’étaient pas entièrement comparables aux enquêtes précédentes, ce qui signifie qu’il est difficile de savoir si la prévalence augmente ou diminue.
Mais l’estimation est toujours la plus élevée à ce jour, avec 3,5% de la population affirmant avoir un long Covid. Les sommets précédents sous l’ancien système d’enregistrement n’atteignaient que 3,1 %.
Les nouveaux chiffres suggèrent également qu’il existe de fortes différences dans la prévalence du long Covid entre les groupes d’âge et les professions.
Les personnes en âge de travailler âgées de 35 à 69 ans étaient les plus susceptibles de signaler des symptômes, une personne sur 20 subissant des effets à long terme.
Environ 3,6% des personnes âgées de 24 à 34 ans avaient autodéclaré un long Covid, contre 2,9% des 70 ans et plus et 2,7% des 17 à 24 ans.
