Après un brillant passage avec le Rouge et Or de l’Université Laval, le demi défensif Maxym Lavallée saute maintenant à pieds joints dans le monde du football professionnel.
L’homme de 25 ans a paraphé un contrat avec les Alouettes de Montréal, qui l’avaient repêché au huitième tour de l’encan 2023 de la Ligue canadienne de football (LCF).
• À lire aussi: Maxym Lavallée tentera de faire sa place dans le nid des champions
• À lire aussi: Une nouvelle chance pour Austin Mack dans la NFL
Ce n’est cependant pas en tant que novice que Lavallée tentera de percer la formation des «Als» en 2024. Il participera en effet à son deuxième camp d’entraînement avec l’équipe, car il était présent à Trois-Rivières l’an dernier.
«J’ai tellement aimé mon expérience et j’ai juste hâte d’y retourner, affirme Lavallée. J’ai déjà mon plan de match d’entraînement pour cet hiver, afin d’être fin prêt.»
Le footballeur a pensé à tout: son programme dans le gymnase, ses partenaires d’entraînement et sa nutrition. Il s’est même trouvé une ligue de flag football pour continuer à compétitionner sur le terrain.
S’inspirer des meilleurs
Son «plan» a aussi été élaboré en fonction de ce qu’il a observé pendant son passage avec l’équipe en 2023.
«J’ai énormément appris, surtout sur ce que j’avais à travailler pour faire ma place dans la ligue. Je me suis concentré là-dessus cette saison à Laval et je vais continuer tout l’hiver.»
Lavallée a évalué qu’il avait besoin d’améliorer son jeu de pieds s’il voulait faire sa place chez les pros. Il s’en est notamment rendu compte en regardant le demi défensif Wesley Sutton.
«Je le voyais aller et je me disais: “wow, il est tellement fluide et rapide”. J’ai réalisé que je pouvais faire mieux et mettre encore plus d’efforts pour devenir un joueur plus complet.»
En faire plus
Vous aurez compris que Lavallée est du genre à toujours en faire plus que le client en demande.
Quand les Alouettes ont décidé de le retourner dans le RSEQ après l’avoir fait jouer deux matchs préparatoires, le natif de Gatineau a reçu de bons commentaires et des points à travailler de la part de l’état-major.
«Ils ont trouvé que j’avais une bonne prestance sur le terrain et que je n’avais pas peur de communiquer avec mes coéquipiers. Ils ont aussi parlé des progrès que je devais faire du côté technique, ce qui a confirmé ce que j’avais remarqué.»
Lavallée en voulait toutefois plus.
«J’ai contacté les entraîneurs qui n’étaient pas à cette rencontre juste pour avoir leurs impressions. Je voulais en savoir plus pour m’améliorer.»
C’est le genre d’initiative et d’attitude qui ne passent pas du tout inaperçues.
