En quête de légèreté Sphérik offre des vélos électriques moins lourds

En quête de légèreté Sphérik offre des vélos électriques moins lourds

Les concepteurs de vélos à assistance électrique (VAE) cherchent constamment à réduire le poids de leurs montures, afin que les cyclistes puissent profiter à la fois de la puissance de l’assistance électrique et de la maniabilité des vélos traditionnels. C’est ce que l’entreprise québécoise Spherik a accompli.

Le concepteur, distributeur et détaillant de vélos québécois Spherik est actuellement au Salon Eurobike en Allemagne, pour présenter au monde entier sa nouvelle famille de cinq vélos Super Light, dotés des systèmes d’entraînement électriques du motoriste suisse Maxon, qui travaille entre autres avec la NASA et fournit les moteurs des voitures Tesla.

Ce sont des vélos qui se démarquent par leurs poids comparables à ceux des vélos musculaires, puis leur allure qui ne permet pas de deviner s’il s’agit d’un VAE ou d’un modèle traditionnel. Spherik propose donc « des vélos assistés puissants, qui s’avèrent aussi élégants, légers et agréables à piloter que des vélos réguliers ».

Légèreté, maniabilité et assistance

« Présentement, en vélo de montagne, il y a 20 % de gens qui veulent des vélos pesants et puissants, mais ils ne conviennent pas à tout le monde », explique Dominique Faure, copropriétaire de Spherik, car sans assistance électrique, ils sont difficiles à pédaler et à contrôler.

« On s’adresse donc aux 80 % de gens qui ne veulent pas perdre le sentimentla maniabilité, l’aisance et la légèreté du vélo musculaire, puis qui, lorsqu’ils en ont besoin, obtiennent une aide significative avec l’assistance électrique », poursuit-il.

Si, en général, un vélo de montagne à assistance électrique pèse environ 50 livres, certaines compagnies réussissent à proposer des catégories qui tournent autour de 40 à 43 livres. Spherik va encore plus loin, en suggérant une gamme de vélos de montagne (Trail, All Mountain et Enduro) dont les poids varient entre 36,8 et 40,3 livres. Il n’y a ainsi plus de différence avec un vélo musculaire.

Quant aux vélos de route et de gravelle Spherik, ils atteignent respectivement 24,7 livres et 25,4 livres. Ce sont donc tous des VAE qu’un cycliste peut propulser à l’aide de sa seule force physique, avec autant de maniabilité et de plaisir qu’avec un vélo traditionnel, tout en ayant accès à un coup de pouce électrique au moment de gravir une pente ou lorsque l’énergie diminue.

C’est la liberté de rouler en respectant son niveau d’effort, puis en maximisant le plaisir. C’est ne plus avoir à limiter ses sorties par crainte de manquer d’énergie ou de ne pas pouvoir suivre les autres.

D’autres qualités

Les vélos sont munis d’un moteur de très haute performance, qui possède « un assortiment de capteurs offrant la même fluidité de pédalage, le même contrôle constant qu’un vélo non assisté, en plus de créer moins de soubresauts et aucune accélération subite », souligne M. Faure.

Chaque vélo de route et de gravelle comprend deux batteries (une intérieure de 250 wh et une externe de 250 wh, pour un total de 500 wh), qui s’intègrent à l’intérieur du cadre, sans donner d’indice qu’elles s’y trouvent. Puis en éliminant la friction générée par le moteur, l’autonomie des batteries augmente de 15 %, atteignant 200 km en vélo de route.

Ces vélos de performance Super Light se détaillent entre 8750 $ et 14 000 $, puis d’autres gammes plus abordables verront le jour dans les prochaines années. Ces premiers modèles de vélos légers seront disponibles au printemps 2024, mais les cyclistes devraient pouvoir les essayer d’ici la fin de la saison.

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