Les manifestants se sont rassemblés dimanche devant le stade des Marlins de Miami avant une confrontation tendue entre Cuba et les États-Unis pour manifester contre la “dictature” cubaine et l’équipe nationale.
Le match WBC entre Cuba et les États-Unis a saisi la ville de Miami à plus d’un titre.
Alors que beaucoup se sont rendus dans le stade pour le match, d’autres se sont tenus à l’extérieur pour protester contre l’un des pays participants.
Des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant une quinzaine de policiers portant des pancartes dénonçant le gouvernement communiste cubain et les prisonniers politiques toujours détenus sur l’île.
Les manifestants ont entouré le parc en agitant des drapeaux, portant des chemises avec des slogans et portant des pancartes à l’extérieur du LoanDepot Park dans le quartier de Little Havana à Miami – un centre de la culture cubaine et la maison des Miami Marlins.
Devant LoanDepot Park à Miami, les Cubains ont manifesté contre le régime actuel du pays
Les démonstrations ont eu lieu avant la demi-finale de la Classique mondiale de baseball de Cuba contre les États-Unis
Une banderole massive a été brandie par la communauté des exilés cubains avec des visages d’enfants sur
Certaines pancartes qualifiaient l’équipe nationale de “traîtres”, d’autres appelaient les supporters de Fidel Castro à quitter Miami, tandis que d’autres protestaient simplement pour la “liberté”.
Un homme non identifié a été aperçu portant une chemise avec le visage de Castro avec l’inscription “meurtrier” en dessous.
Une banderole massive était brandie par la communauté des exilés cubains avec des visages d’enfants, disant : « Castro, connais-tu ces enfants ? Vous devriez les connaître parce que vous les avez tués.
La population cubaine de Miami s’est enracinée dans la culture et le mode de vie de la région. Plus de 1,5 million de Cubains-Américains vivent en Floride, dont 850 000 dans le seul comté de Miami-Dade.
“Nous condamnons la dictature cubaine, pas les joueurs de baseball cubains”, a déclaré Ramon Saul Sánchez, 68 ans, qui a émigré à Miami il y a plus de 50 ans, au Miami Herald. “Nous sommes ici parce que c’est un piège.”
L’un des participants à ce jeu se serait vu refuser l’entrée parce qu’il portait une chemise avec le drapeau cubain et la phrase « Patria Y Vida » – qui se traduit par « Pays et vie » – une phrase courante lors des manifestations de 2021 sur l’île, selon un journaliste indépendant.
Des informations sur son refus d’entrée ont été transmises au sénateur cubano-américain et floridien Marco Rubio, qui l’a qualifié de “scandaleux”, “dégoûtant” et “grotesque”.
Cependant, DailyMail.com a contacté la Major League Baseball, qui a nié que les fans aient été exclus du stade pour avoir porté des t-shirts portant ce slogan.
“Je ne suis pas au courant des circonstances entourant cet incident spécifique, mais nous n’avons interdit à personne de porter des chemises Patria Y Vida”, a déclaré un porte-parole de la MLB.
“Cela va être un événement mondial et si j’ai la chance de montrer au monde ce que je ressens, je vais le faire”, a déclaré Andrea Rodriguez, 24 ans, au Herald. “Je suis ravi de leur montrer que nous ne défendons pas le régime.”
Selon le Washington Post, “les responsables de la MLB s’étaient préparés à manifester devant le stade et avaient pris en compte la possibilité que des militants essaient d’acheter des sièges dans des endroits visibles pour tenir des pancartes de protestation là où le monde les verrait”.
Le Post a également déclaré que des mesures de sécurité supplémentaires suivaient l’équipe aux entraînements et au stade.
Certaines banderoles brandies à l’extérieur du stade qualifiaient l’équipe nationale de “traîtres”
Un homme a été aperçu portant une chemise avec le visage de Castro avec “meurtrier” écrit en dessous
Un panneau disait: “Notre liberté n’est pas une renommée”, alors que les manifestants brandissaient des pancartes et des banderoles
Certains panneaux appelaient les partisans de Fidel Castro à quitter Miami et d’autres à la “liberté”
D’autres ont brandi le drapeau national cubain avec les mots ‘Patria y Vida’ imprimés dessus
Les manifestations avant le match ont cédé la place aux supporters en fête et désireux d’encourager leur pays
Politique mise à part, Cuba est mené par deux vedettes des White Sox de Chicago : le voltigeur Luis Robert et le joueur de troisième but Yoan Moncada. Robert, 25 ans, a réussi 40 doubles et 25 circuits en 166 matchs au cours de ses deux dernières saisons dans les ligues majeures. Moncada, 27 ans, a trois saisons avec plus de 30 doubles dans sa carrière dans les ligues majeures.
Le voltigeur Yoenis Cespedes, qui n’a pas joué dans les majeures depuis 2020, concourra également pour Cuba.
Mais de nombreux autres Cubains qui sont des ligues majeures vedettes ont choisi de ne pas jouer pour leur pays natal, une liste qui comprend plus proche Aroldis Chapman, le joueur de premier but Jose Abreu, le frappeur désigné Yordan Alvarez, le voltigeur Jorge Soler et le receveur Yasmani Grandal.
Il semble évident que les défections aux États-Unis ont affaibli le vivier de talents cubains au fil des ans. Par exemple, Cuba n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo, qui se sont tenus en 2021, et le pays est allé 1-6 dans la série des Caraïbes du mois dernier, terminant à la dernière place parmi huit équipes.
De plus, Cuba n’a pas été trop impressionnant dans le WBC de cette année, avec une fiche de 2-2 en poule, puis en battant de justesse l’Australie 4-3 mercredi pour se qualifier pour les demi-finales.
Cependant, le manager cubain Armando Johnson ne sera pas d’accord avec quiconque frappe sa liste.
“Toutes les équipes qui arrivent à ce stade du tournoi l’ont fait à cause de leur propre poids”, a déclaré Johnson en espagnol. “Je pense que nous méritons le respect.”
Certes, Cuba a une grande histoire dans les Jeux olympiques, remportant l’or en 1992, 1996 et 2004 ainsi que des médailles d’argent en 2000 et 2008.
Mais depuis qu’il a terminé deuxième du WBC 2006, Cuba ne s’est pas mieux classé que cinquième.
Une foule pro-Cuba au stade de baseball de Miami sera sûrement amicale envers “Team Asere”
Mais les États-Unis – avec le héros d’hier soir Trea Turner (8) – ne rendront pas le match facile pour Cuba
Dimanche, les Cubains affronteront une formation américaine chargée qui comprend le voltigeur droit Mookie Betts, le voltigeur central Mike Trout, le joueur de troisième but Nolan Arenado, le receveur JT Realmuto, le joueur de premier but Paul Goldschmidt, le joueur de deuxième but Tim Anderson, le voltigeur gauche Kyle Tucker et les frappeurs désignés Kyle. Schwarber et Pete Alonso.
L’alignement est si profond que l’arrêt-court star Trea Turner bat dans le neuf trou.
Turner a été le héros de la victoire 9-7 des États-Unis sur le Venezuela, jusque-là invaincu, samedi soir. Turner a frappé un grand chelem en huitième manche pour ce qu’il a appelé le plus gros coup de circuit de sa carrière.
“C’est l’un des plus grands matchs auxquels j’ai jamais participé”, a déclaré le manager des États-Unis, Mark DeRosa. “Trea a intensifié avec une bombe absolue.”
Turner a déclaré que les fans étaient électriques samedi alors que le Venezuela et les États-Unis avaient tous deux de grandes sections d’enracinement dans la foule à guichets fermés de plus de 35 000 personnes, et les choses pourraient devenir encore plus bruyantes dimanche contre Cuba.
“Nous avons eu des réunions d’équipe, parlant de l’importance que cela représente pour tout le monde – pas seulement pour nous mais pour tous les côtés”, a déclaré Turner à propos du WBC. «Nous voulions égaler l’énergie (du Venezuela). Nous savions que nous jouerions essentiellement sur la route. Les ventilateurs étaient électriques.
