Un Sean Monahan en santé et payant

Un Sean Monahan en santé et payant

Il y a des échanges impossibles à perdre, comme celui de Sean Monahan. Kent Hughes a flairé l’odeur du sang, ou plutôt l’odeur d’une équipe en quête de libérer du salaire, pour acquérir Monahan et un choix conditionnel de premier tour des Flames de Calgary pour absolument rien.

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Le 18 août, le directeur général du Canadien a profité de la confirmation de l’absence à long terme de Carey Price pour négocier avec les Flames.

Sean Monahan a tenté de soutirer la rondelle à Ryan Poehling, des Penguins, en soulevant son bâton, lundi, au Centre Bell.

PhotoAFP

Sean Monahan a tenté de soutirer la rondelle à Ryan Poehling, des Penguins, en soulevant son bâton, lundi, au Centre Bell.

Hughes a rendu service à Brad Treliving en acceptant d’assumer la dernière saison du contrat de Monahan à un coût de 6 millions $ sur le plafond salarial.

Le même jour, les Flames ont consenti un contrat de sept ans et 49 M$ à Nazem Kadri, qui avait gagné la coupe Stanley avec l’Avalanche du Colorado en juin.

Un pari sans risque

Le CH a ainsi parié sur Monahan sans sacrifier un espoir ou un actif de l’organisation. L’unique responsabilité consiste à lui signer son chèque de paie.

Opéré à une hanche au mois de mai, l’Ontarien a comme objectif de replacer sa carrière sur les rails à Montréal après trois campagnes difficiles à Calgary, où il a obtenu 48, 28 et 23 points.

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Il était loin de sa production de 82 points en 2018-2019 ou de ses trois saisons de 60 points et plus (2014-2015, 2015-2016 et 2017-2018).

Des signes encourageants

Après un petit échantillon de quatre matchs, Monahan ne peut pas encore crier « mission accomplie ». Mais il y a des signaux prometteurs. Il a marqué un but, amassé une passe et gagné 63,5 % de ses mises en jeu.

« Je suis en santé, je n’avais pas eu ce luxe lors des dernières saisons, a rappelé Monahan. Il y a des moments où j’avais de la difficulté à patiner en raison de mes hanches. C’est un gros facteur pour moi d’être en santé. »

« J’étais aussi heureux de la transaction, c’était une bonne chose pour moi, a-t-il poursuivi. J’ai du plaisir avec le Canadien. »

L’impact de Monahan en ce très jeune début de calendrier est aussi visible avec son temps d’utilisation.

L’ancien choix de premier tour des Flames en 2013 vient au deuxième rang chez les attaquants du CH avec un temps de jeu moyen de 18 min 43 s. C’est 20 secondes de plus que Cole Caufield.

Seul Nick Suzuki (20 min 59 s) passe plus de temps sur la surface glacée.

Utilisé à l’aile et au centre, pour libérer Kirby Dach au cercle des mises en jeu, Monahan a obtenu des présences autant en avantage qu’en désavantage numérique.

Une monnaie d’échange ?

S’il maintient la cadence, l’attaquant de 28 ans pourrait devenir une pièce de monnaie intéressante pour Hughes d’ici la date limite des transactions. Un joueur qui n’aura rien coûté pourrait donc valoir un choix de premier tour et un autre choix ou un espoir au Tricolore.

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L’autre option pour le DG serait de lui offrir une prolongation de contrat à un salaire plus raisonnable que 6 M$.

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