Le rappeur américain Sean “Diddy” Combs fait face à de nouvelles allégations d’abus sexuels

Le rappeur américain Sean “Diddy” Combs fait face à de nouvelles allégations d’abus sexuels

Il s’agit du quatrième procès pour abus sexuel contre le magnat du hip-hop ces dernières semaines, dont la plaignante a gardé son nom sous un pseudonyme. Combs nie les allégations et affirme qu’ils recherchent “un salaire rapide”.

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Le célèbre rappeur et producteur américain Sean Combs, connu sous le nom de Puff Daddy ou Diddy, fait face à son quatrième procès pour abus sexuel ces dernières semaines. Une femme sous le pseudonyme de Jane Doe a accusé Combs d’avoir participé à un viol collectif contre elle en 2003, alors qu’elle avait 17 ans.

Dans son procès, la femme dit avoir rencontré Harve Pierre, alors président du label Combs Bad Boy Entertainment, dans un salon de Détroit alors qu’elle était en 11e année du lycée.

Selon elle, Pierre l’a emmenée en jet privé à New York pour rencontrer Combs, alors âgé de 34 ans, dans un studio d’enregistrement. Une fois sur place, elle affirme qu’on lui a administré de la drogue et de l’alcool jusqu’à ce qu’elle soit incapable de consentir à des relations sexuelles. Ensuite, Combs, Pierre et un troisième homme qu’elle ne connaissait pas l’auraient violée à tour de rôle.

Le procès, déposé devant le tribunal fédéral de Manhattan, comprend des photographies comme preuve de ses allégations qui, selon la plaignante, ont été prises la nuit en question au studio d’enregistrement Daddy’s House. L’un d’eux montre la femme assise sur les genoux de Combs.

Selon la plainte, la plaignante a depuis souffert « d’une détresse émotionnelle extrême qui a eu un impact sur presque tous les aspects de sa vie et de ses relations personnelles ».

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Quatre procès pour abus ces dernières semaines

Sean Combs a reçu trois autres plaintes similaires au cours des dernières semaines.

Le 16 novembre, son ex-petite amie et chanteuse Cassie Ventura a porté plainte contre lui, l’accusant de l’avoir soumise à des violences physiques, au trafic sexuel et à des viols au cours d’une décennie. L’affaire a été réglée à l’amiable le lendemain sur une base confidentielle.

Une semaine plus tard, deux autres femmes ont intenté de nouvelles poursuites contre Combs, l’accusant également de violences physiques et sexuelles.

La dernière accusatrice de Combs dit qu’elle a choisi de se manifester après avoir lu les reportages sur le premier de ces procès.

Le rappeur nie toutes les allégations

‘Trop c’est trop’

Sean Combs a publié mercredi une déclaration sur son compte Instagram niant les allégations portées contre lui.

“Ces dernières semaines, je suis resté assis en silence et j’ai regardé les gens tenter d’assassiner mon personnage”, a-t-il écrit. “Laissez-moi être absolument clair : je n’ai commis aucune des choses horribles alléguées.”

Le rappeur affirme que ses plaignants « cherchent simplement un salaire rapide ».

Ces poursuites faisaient partie des plus de 3 700 poursuites judiciaires déposées en vertu de l’Adult Survivors Act de New York, qui suspendait temporairement certains délais légaux pour donner aux victimes d’agression sexuelle une dernière occasion de poursuivre en justice pour des abus survenus il y a des années, voire des décennies.

Sources supplémentaires • Reuters

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