Au moins 20 morts et 79 blessés dans l’explosion d’un pétrolier au Liban, rapporte la Croix-Rouge

Au moins 20 personnes ont été tuées et 79 blessées après l’explosion d’un pétrolier dans le nord du Liban tôt dimanche matin.

La Croix-Rouge libanaise a fait état de son bilan précoce vers 4 heures du matin, heure locale, après avoir déclaré qu’elle envoyait 22 équipes sur le site de l’explosion dans la région du Akkar. On ne sait pas à qui appartenaient les pétroliers ou ce qui a causé l’explosion.

L’ancien Premier ministre Saad Hariri a appelé à la démission du président libanais Michel Aoun à la suite de l’explosion, la qualifiant de nouveau massacre pour le pays.

« La vie et la sécurité des Libanais sont une priorité », il a tweeté.

Le Akkar, un district situé juste au nord de la plus grande ville du Liban, Tripoli, avait dû faire face à des évacuations en raison d’importants incendies de forêt qui ont couvert la région fin juillet.

Le Liban est aux prises avec une crise du carburant en cours qui a provoqué des pannes d’électricité généralisées dans tout le pays samedi, certaines entreprises offrant un refuge grâce à l’utilisation de générateurs privés.

L’armée libanaise a annoncé samedi qu’elle “avait commencé à faire des raids dans les stations-service et à confisquer les quantités d’essence stockées”, selon l’Agence nationale de presse.

Plus tôt samedi, le centre médical de l’Université américaine de Beyrouth a annoncé qu’il serait contraint de fermer ses portes d’ici lundi, car le carburant qu’il a rationné pour faire fonctionner les générateurs privés s’est épuisé. Au moins 40 adultes et 15 enfants vivant sous respirateurs mourraient immédiatement, a averti l’université dans son communiqué.

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“Cela arrive à un moment où l’AUBMC est confrontée à des crises à tous les niveaux: pénurie de médicaments et de médicaments, pénurie de fournitures médicales, et les dernières coupures d’électricité scandaleuses et impossibilité de production d’électricité sans livraison de carburant significative pendant des jours”, indique le communiqué. .

La crise du carburant s’est rapidement détériorée ces derniers jours après que Riad Salameh, le chef de la banque centrale du Liban, a déclaré la fin des subventions qui ont aidé à couvrir le coût du carburant et d’autres importations essentielles. Une catastrophe économique aggravante qui a dévalué la livre libanaise de 90 % depuis 2019, en plus des subventions, a épuisé les réserves du pays, a déclaré Salameh.

Il a fait valoir qu’il faudrait une législation pour puiser dans la réserve obligatoire de la banque, car une partie doit être préservée conformément à la loi du pays.

Plus de la moitié de la population libanaise vit en dessous du seuil de pauvreté et 77 pour cent des ménages n’ont pas assez de nourriture ou d’argent pour l’acheter, selon un rapport de l’UNICEF publié le mois dernier.

Reuters contribué.

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