Endoctrinement et libre expression sur le campus

Je ne suis pas d’accord avec la déclaration du président David Wippman du Hamilton College et du Prof. Glenn Altschuler de l’Université Cornell : « Les étudiants n’arrivent pas à l’université comme des vases vides. Ils ont des opinions politiques très résistantes au changement » («Enseignement supérieur, endoctrinement et méséducation», Lettres, 8 décembre).

J’ai enseigné aux étudiants de première année au Hamilton College de 1976 à 1980 et à l’Université de New York de 1997 à 2017. Les étudiants de première année à qui j’ai enseigné n’étaient pas des « vases vides », mais ils avaient l’esprit ouvert. D’un autre côté, les étudiants des séminaires d’études supérieures que j’ai enseignés à partir de 1997 étaient attachés à ce qui était considéré comme politiquement correct. C’était pire chaque année.