L’évaluation, publiée par le Programme des Nations Unies pour le développement, indique que Gaza a besoin « d’environ 80 ans pour restaurer toutes les unités d’habitation entièrement détruites ».
Cependant, dans le meilleur des cas, dans lequel les matériaux de construction seraient livrés cinq fois plus vite que lors de la dernière crise de 2021, cela pourrait être fait d’ici 2040, indique le rapport.
L’évaluation du PNUD fait une série de projections sur l’impact socio-économique de la guerre, basées sur la durée du conflit actuel, projetant des décennies de souffrance continue.
« Des niveaux sans précédent de pertes humaines, de destruction de capitaux et la forte augmentation de la pauvreté en si peu de temps précipiteront une grave crise de développement qui mettra en péril l’avenir des générations à venir », a déclaré l’administrateur du PNUD, Achim Steiner, dans un communiqué.
Dans un scénario où la guerre dure neuf mois, la pauvreté devrait augmenter de 38,8 % de la population de Gaza fin 2023 à 60,7 %, entraînant une grande partie de la classe moyenne sous le seuil de pauvreté, indique le rapport.
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