Trois hommes puissants en difficulté : le scandale des documents classifiés, expliqué
S’il y a une leçon à tirer du scandale des documents classifiés qui secoue Washington depuis août dernier, c’est bien celui-ci : les gens qui travaillent à la Maison Blanche aiment apparemment s’accrocher aux secrets du gouvernement.
Maintenant, les trois hommes puissants impliqués ici ont des problèmes à des degrés divers, bien qu’aucun de leurs cas ne soit résolu, nous ne savons pas encore à quel point les conséquences pourraient être graves.
Donald Trump semble être dans le plus grand péril. Il fait l’objet d’une enquête par un avocat spécial Jack Smith sur les documents secrets que le FBI a trouvés lors de la fouille de Mar-a-Lago en août dernier – ce qui n’est arrivé qu’après que l’ancien président a refusé des mois de supplications pour remettre tous les documents qu’il avait. Smith étudie également l’implication de Trump dans l’insurrection du 6 janvier et les efforts plus larges pour annuler les élections de 2020.
Mais il s’avère Joe Biden avait sa propre réserve de documents classifiés. Contrairement à Trump, le président aurait commencé à les remettre aux gardiens du secret du gouvernement dès qu’il a pris conscience qu’il avait les documents – qui remontent à son époque de sénateur et de vice-président – dans son ancien bureau et résidence, bien que la Maison Blanche a gardé le silence pendant des mois sur les découvertes après qu’elles aient été faites pour la première fois au moment des élections de mi-mandat de novembre dernier. Procureur général Merrick Guirlande a nommé un autre procureur spécial, Robert Commentpour vérifier si Biden a enfreint la loi ici.
L’ancien vice-président de Trump Mike Pence a également conservé des documents classifiés chez lui dans l’Indiana et les a depuis remis aux pouvoirs en place. Garland n’a pas nommé de procureur spécial pour enquêter là-dessus.
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Now, the three powerful men implicated here are in varying degrees of trouble, though with none of their cases resolved, we don’t know yet how severe the consequences could be.
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Donald Trump appears to be in the greatest peril. He’s being investigated by special counsel Jack Smith over the secret materials the FBI found when they searched Mar-a-Lago last August – which only happened after the former president refused months of entreaties to hand over all the materials that he had. Smith is also looking into Trump’s involvement in the January 6 insurrection and the broader effort to overturn the 2020 election.
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But it turns out Joe Biden had his own stash of classified documents. Unlike Trump, the president reportedly started handing them over to government secret keepers as soon as he became aware he had the materials – which date back to his time as a senator and vice-president – at his former office and residence, though the White House did keep quiet for months about the discoveries after they were first made around the time of last November’s midterm election. Attorney general Merrick Garland has appointed another special prosecutor, Robert Hur, to look into whether Biden broke the law here.
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Trump’s former vice-president Mike Pence also kept classified documents at his home in Indiana, and has since turned them over to the powers that be. Garland has not appointed a special prosecutor to look into this.
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Good morning, US politics blog readers. We’ve known for months that Donald Trump, Joe Biden and Mike Pence were holding on to classified documents they apparently should not have possessed – but what, exactly, did they have? The leaders of Congress are finding out, after the Democratic and Republican leaders in each chamber as well as the top lawmakers on the intelligence committees were given access to the material taken from three men, Punchbowl News reports. It remains to be seen if the lawmakers will keep quiet about what they saw, or air their views about the issue, which presents varying degrees of legal peril for the three men.
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Here’s what else is happening today:
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Washington continues to reel from a major leak of US intelligence materials, and national security officials say they don’t know yet if the apparently purloined documents have been contained.
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Joe Biden is heading to Northern Ireland where he will, among other things, celebrate the 25th anniversary of the Good Friday peace agreement that mostly quelled decades of violence.
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White House press secretary Karine Jean-Pierre will brief reporters during Biden’s flight to Belfast.
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Les évènements clés
Le plus gros scandale de documents classifiés qui saisit Washington aujourd’hui implique des lots de documents divulgués du Pentagone qui ont révélé un certain nombre de secrets embarrassants pour les États-Unis. Voici les dernières nouvelles à ce sujet, de Justin McCurry, Julian Borger et Ben Doherty du Guardian :
Les États-Unis tentent de réparer les clôtures avec des alliés clés après la fuite de documents du Pentagone affirmant que Washington avait espionné des pays amis, dont la Corée du Sud et Israël.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, s’est entretenu mardi avec son homologue sud-coréen alors que des responsables à Séoul ont nié la possibilité que le bureau du président ait pu être à l’origine de fuites sur les ventes d’armes sud-coréennes aux États-Unis.
La divulgation de documents hautement classifiés représente la pire violation de la sécurité nationale de Washington depuis de nombreuses années et comprenait des détails sur le manque de munitions de l’Ukraine et les méthodes de collecte de renseignements américaines utilisées contre la Russie.
Donald Trump apparaît depuis des mois apoplectique face à l’enquête sur sa possession de documents classifiés, entre autres. Cette colère s’est récemment transformée en un appel, repris par ses partisans, à retirer le financement du FBI et du ministère de la Justice.
C’est un message inconfortable pour ses compatriotes républicains, qui aiment dire aux Américains qu’ils sont le vrai parti dur contre le crime. Le leader démocrate du Sénat Chuck Schumer a l’intention de tirer pleinement parti de cette dynamique avec une résolution qu’il prévoit de présenter la semaine prochaine pour répudier l’appel de Trump à retirer le financement des forces de l’ordre fédérales.
Voici ce qu’il a écrit dans une lettre aux sénateurs :
L’appel de Donald Trump au financement des agences fédérales chargées de l’application des lois est une attaque sans fondement et intéressée contre les hommes et les femmes qui assurent la sécurité de notre nation. Le bon travail du Federal Bureau of Investigation et du ministère de la Justice envoie des criminels en prison pour vol de banque, trafic sexuel, pédopornographie, crimes haineux, terrorisme, fraude et bien plus encore. L’ancien président et ses alliés au Congrès ne doivent pas subjuguer la justice et la sécurité publique en raison de leurs propres griefs personnels.
Les sénateurs de tous les horizons politiques et des deux partis politiques devraient dénoncer ces tentatives de l’ancien président et de ses alliés de dégrader la confiance du public dans nos forces de l’ordre fédérales. Le Sénat doit réaffirmer que les États-Unis sont une nation de lois. En tant que peuple libre, nous comptons sur le travail nécessaire et professionnel de nos agences fédérales d’application de la loi pour promouvoir la sécurité et le bien-être général de notre pays.
Trois hommes puissants en difficulté : le scandale des documents classifiés, expliqué
S’il y a une leçon à tirer du scandale des documents classifiés qui secoue Washington depuis août dernier, c’est bien celui-ci : les gens qui travaillent à la Maison Blanche aiment apparemment s’accrocher aux secrets du gouvernement.
Maintenant, les trois hommes puissants impliqués ici ont des problèmes à des degrés divers, bien qu’aucun de leurs cas ne soit résolu, nous ne savons pas encore à quel point les conséquences pourraient être graves.
Donald Trump semble être dans le plus grand péril. Il fait l’objet d’une enquête par un avocat spécial Jack Smith sur les documents secrets que le FBI a trouvés lors de la fouille de Mar-a-Lago en août dernier – ce qui n’est arrivé qu’après que l’ancien président a refusé des mois de supplications pour remettre tous les documents qu’il avait. Smith étudie également l’implication de Trump dans l’insurrection du 6 janvier et les efforts plus larges pour annuler les élections de 2020.
Mais il s’avère Joe Biden avait sa propre réserve de documents classifiés. Contrairement à Trump, le président aurait commencé à les remettre aux gardiens du secret du gouvernement dès qu’il a pris conscience qu’il avait les documents – qui remontent à son époque de sénateur et de vice-président – à son ancien bureau et résidence, bien que la Maison Blanche a gardé le silence pendant des mois sur les découvertes après qu’elles aient été faites pour la première fois au moment des élections de mi-mandat de novembre dernier. Procureur général Merrick Guirlande a nommé un autre procureur spécial, Robert Commentpour vérifier si Biden a enfreint la loi ici.
L’ancien vice-président de Trump Mike Pence a également conservé des documents classifiés chez lui dans l’Indiana et les a depuis remis aux pouvoirs en place. Garland n’a pas nommé de procureur spécial pour enquêter là-dessus.
Les dirigeants du Congrès peuvent voir les documents classifiés de Trump, Biden et Pence
Bonjour, lecteurs du blog politique américain. Nous savons depuis des mois que Donald Trump, Joe Biden et Mike Pence détenaient des documents classifiés qu’ils n’auraient apparemment pas dû posséder – mais qu’avaient-ils exactement ? Les dirigeants du Congrès le découvrent, après que les dirigeants démocrates et républicains de chaque chambre ainsi que les principaux législateurs des commissions du renseignement aient eu accès aux documents prélevés sur trois hommes, rapporte Punchbowl News. Il reste à voir si les législateurs garderont le silence sur ce qu’ils ont vu ou exprimeront leur point de vue sur la question, qui présente divers degrés de péril juridique pour les trois hommes.
Voici ce qui se passe d’autre aujourd’hui :
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Washington continue d’être sous le choc d’une fuite majeure de documents de renseignement américains, et les responsables de la sécurité nationale disent qu’ils ne savent pas encore si les documents apparemment volés ont été confinés.
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Joe Biden se rend en Irlande du Nord où il célébrera, entre autres, le 25e anniversaire de l’accord de paix du Vendredi saint qui a en grande partie réprimé des décennies de violence.
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Attachée de presse de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre informera les journalistes lors du vol de Biden vers Belfast.
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