Le président américain Joe Biden a accepté de fournir à l’Ukraine des systèmes de roquettes avancés capables de frapper avec précision des cibles russes à longue portée dans le cadre d’un ensemble d’armes de 700 millions de dollars qui devrait être dévoilé mercredi. Les États-Unis fournissent à l’Ukraine des systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité qui peuvent atteindre avec précision des cibles jusqu’à 80 km (50 miles) après que l’Ukraine a donné des “assurances” qu’elle n’utilisera pas les missiles pour frapper à l’intérieur de la Russie, ont déclaré de hauts responsables de l’administration.
Dans un éditorial du New York Times publié mardi, Biden a déclaré que l’invasion de l’Ukraine par la Russie se terminera par la diplomatie, mais que les États-Unis doivent fournir des armes et des munitions importantes pour donner à l’Ukraine le plus grand poids à la table des négociations.
“C’est pourquoi j’ai décidé de fournir aux Ukrainiens des systèmes de roquettes et des munitions plus avancés qui leur permettront de frapper plus précisément des cibles clés sur le champ de bataille en Ukraine”, a écrit Biden.
Le paquet comprend également des munitions, des radars de contre-feu, un certain nombre de radars de surveillance aérienne, des missiles antichars Javelin supplémentaires, ainsi que des armes antiblindées, ont indiqué des responsables.
Les responsables ukrainiens ont demandé à leurs alliés des systèmes de missiles à plus longue portée capables de tirer un barrage de roquettes à des centaines de kilomètres, dans l’espoir de renverser la vapeur dans la guerre de trois mois.
Biden a déclaré mardi aux journalistes que “nous n’allons pas envoyer en Ukraine des systèmes de roquettes qui frappent la Russie”.
Il n’a pas exclu de fournir un système d’armes spécifique, mais a plutôt semblé poser des conditions sur la façon dont ils pourraient être utilisés. Biden veut aider l’Ukraine à se défendre mais s’est opposé à la fourniture d’armes que l’Ukraine pourrait utiliser pour attaquer la Russie.
Des milliers de personnes ont été tuées en Ukraine et des millions d’autres déplacées depuis l’invasion russe du 24 février, que Moscou appelle une “opération militaire spéciale” pour “dénazifier” son voisin. L’Ukraine et ses alliés occidentaux appellent cela un prétexte sans fondement pour une guerre visant à s’emparer d’un territoire.
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