Un tribunal pakistanais a accepté les excuses présentées par l’ancien Premier ministre Imran Khan et a abandonné une affaire d’outrage au tribunal contre lui, a déclaré son avocat, une décision qui atténue la menace de sa disqualification de la politique.
La haute cour d’Islamabad avait reporté l’inculpation de Khan pour outrage après qu’il eut présenté ses excuses au tribunal en personne à la fin du mois dernier.
Un homme politique condamné est passible d’une interdiction de se présenter aux élections et d’exercer des fonctions publiques pendant au moins cinq ans en vertu de la loi pakistanaise.
“Imran Khan a présenté ses excuses en l’honneur et au respect du pouvoir judiciaire, et le tribunal a rendu aujourd’hui la pareille en rejetant l’affaire contre lui”, a déclaré lundi son avocat, Faisal Chaudhry.
Les accusations étaient liées à un discours de Khan dans lequel il était accusé d’avoir menacé la police et des officiers de justice après qu’un de ses proches collaborateurs se soit vu refuser la mise en liberté sous caution dans une affaire de sédition.
Khan et son équipe juridique ont par la suite soutenu que ses remarques ne constituaient pas une menace.
La star du cricket devenue homme politique a fait face à une série de déboires juridiques depuis qu’il a été évincé lors d’un vote de confiance en avril par une opposition unie dirigée par son successeur au poste de Premier ministre, Shehbaz Sharif.
Khan dirige des rassemblements depuis son limogeage pour exiger des élections anticipées, que la coalition au pouvoir a rejetées, affirmant que le vote se tiendrait comme prévu plus tard l’année prochaine.
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