Chronique d’un invité : La crise de l’abordabilité touche de nombreux Canadiens et des correctifs sont nécessaires

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Les pansements financiers c’est bien, les remèdes c’est mieux.

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Les Canadiens souffrent d’une grave crise d’abordabilité et les gouvernements prennent des mesures bienvenues pour soulager une partie de leurs difficultés financières immédiates.

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Ne pensez pas une minute cependant que ces pansements financiers sont de véritables remèdes à notre vrai problème – l’état lamentable de la santé financière des ménages au Canada.

Selon une étude récente de JD Power, 59 % des clients des banques de détail au Canada sont en mauvaise santé financière.

Les Canadiens économisent actuellement 8,1 % de leur revenu annuel, mais les économies sont concentrées dans les ménages à revenu élevé et 51 % des employés déclarent vivre d’un chèque de paie à l’autre.

Pourquoi sommes-nous si malades financièrement ?

Les réponses sont complexes, mais voici quelques-uns des facteurs probables en jeu.

Des décennies d’augmentation des coûts du logement et de l’éducation postsecondaire ont alourdi le fardeau de la dette hypothécaire et des prêts étudiants. L’augmentation du travail atypique a privé 37 % des Canadiens en âge de travailler d’un chèque de paie régulier, ce qui les empêche d’établir un budget, de planifier financièrement et d’épargner.

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Cela les pousse à emprunter davantage pour joindre les deux bouts.

Une profusion de produits et de services financiers a rendu les décisions financières plus complexes et les produits financiers à coût élevé et à risque élevé compromettent notre santé financière.

De nombreux ménages ne peuvent pas se permettre des conseils professionnels pour naviguer avec succès dans ce paysage et les services d’aide financière communautaires sont efficaces mais pas largement disponibles.

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Alors que les soutiens au revenu pour les personnes âgées et les familles avec enfants permettent à de nombreuses personnes de sortir de la pauvreté, un Canadien à faible revenu sur cinq ne produit pas de déclaration de revenus et, par conséquent, ne touche pas ses prestations.

Les prestations d’aide sociale pour les adultes célibataires en âge de travailler et les personnes handicapées se sont tellement érodées que certaines tombent jusqu’à 66 % en dessous du seuil de pauvreté.

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Alors, comment pouvons-nous reconstruire la santé financière des Canadiens?

Comme tout médecin, nous devrions commencer par traiter ceux qui en ont le plus besoin.

La première tâche consiste à s’assurer que les gens ont un revenu suffisant pour couvrir leurs besoins de base en transformant le salaire minimum en salaire décent, en augmentant les taux d’aide sociale provinciaux et en indexant les deux à l’inflation.

Assurons-nous également que chacun dispose d’une aide et de conseils financiers de qualité lorsqu’il en a besoin en investissant à l’échelle nationale dans des services d’aide financière communautaires qui renforcent la capacité financière, la santé et la résilience, comme l’ont fait l’Australie, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande.

Nous pouvons prévenir les abus financiers en faisant passer le taux d’intérêt annualisé maximal autorisé de 60 % à 30 %, en éliminant l’exemption de taux d’intérêt pour les prêts sur salaire et en resserrant la réglementation provinciale sur les autres produits et pratiques financiers à coût élevé et à risque élevé.

Le moment est également venu de cesser de payer les riches pour qu’ils épargnent davantage et de fournir à la place une subvention fédérale de contrepartie pour encourager les Canadiens à revenu faible ou moyen à épargner dans des comptes d’épargne libres d’impôt (CELI), créant ainsi une protection contre les difficultés futures.

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Et enfin, réformons le financement de l’éducation pour réduire le poids de la dette des ménages en difficulté.

Ces remèdes guériront-ils tous nos problèmes financiers ? Non.

Mais ils sont certainement meilleurs que la boîte de pansements actuellement proposée.

Elizabeth Mulholland est la PDG de Prosper Canada.

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