ERC de Barcelone accélère son entrée dans le gouvernement du maire Jaume Collboni | Élections Catalogne 12M

ERC de Barcelone accélère son entrée dans le gouvernement du maire Jaume Collboni |  Élections Catalogne 12M

La direction de la Fédération barcelonaise d’Esquerra Republicana et le groupe municipal du parti au conseil municipal de la capitale catalane sont pressés d’entrer dans le gouvernement du maire Jaume Collboni (PSC). Dans une situation qui pourrait provoquer des tensions avec l’Exécutif National, les organes dirigés par Eva Baró (qui est également conseillère) et Elisenda Alamany, envisagent de convoquer un vote au cours duquel les militants de Barcelone décideront de leur entrée dans le gouvernement municipal. Cela pourrait être jeudi prochain ou une semaine plus tard, en congrès extraordinaire, affirment plusieurs sources du parti, qui prédisent une chaude permanente nationale ce lundi.

Tout cela se produit lorsque Pere Aragonès (peu partisan du pacte) a perdu la présidence de la Generalitat le 12 mars, les élections européennes seront passées, et Oriol Junqueras (qui avait soutenu le pacte à Barcelone, selon les mêmes sources) , quittera la présidence du jeu ce lundi.

Deux postes de maire et trois districts

L’accord au Conseil municipal pour entrer dans l’exécutif de Collboni a été conclu en mars dernier, mais l’avance électorale anticipée des élections parlementaires l’a paralysé. Aujourd’hui, et même si l’on ignore encore quel rôle attend l’ERC dans l’avenir politique de la Catalogne, une partie du parti veut le « ratifier » et le « matérialiser » sans attendre ce qui se passe au Parlement. Selon l’accord entre Républicains et Socialistes au Conseil municipal, les nouveaux partenaires occuperaient deux postes de maires (une partie du portefeuille économique et des droits sociaux, avec des responsabilités pour l’usage de la langue catalane) et trois des dix districts. Collboni gouverne avec seulement 10 des 41 conseillers en séance plénière et les Républicains n’en ont que cinq, après avoir chuté de moitié aux élections de mai 2023.

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Officiellement, le groupe municipal ne confirme pas son intention de consulter les militants cette semaine. Rappelons qu’il a toujours été répondu que « lorsque le cycle électoral serait terminé, nous reviendrions au stade des conversations et de l’exploration de la gouvernabilité et, si des accords étaient conclus, ils voteraient ». « Ce qui est clair, c’est que Barcelone et ses militants doivent pouvoir débattre, évaluer et finir par décider du rôle de l’ERC à Barcelone, mais les dates n’ont jamais été discutées. La fédération de Barcelone sera celle qui discutera de la meilleure façon de procéder, si nécessaire”, ajoutent-ils.

Semaine compliquée

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Esquerra fait face à une semaine compliquée en interne. Le président du parti, Oriol Junqueras, a annoncé après la débâcle des élections catalanes qu’il quitterait momentanément la direction du parti après le 9-J pour devenir un autre militant de base jusqu’au congrès de l’ERC en novembre. Son idée est de parcourir le territoire pour rassembler et contraster les soutiens des différents groupes territoriaux et ainsi tenter de revalider son leadership.

Des sources proches de Junqueras expliquent que l’ancien vice-président fera ses adieux ce lundi à la permanente du parti. Mardi, il ira également dire au revoir aux travailleurs de l’ERC. Junqueras commencera sa tournée du territoire sans les ressources du parti auxquelles il avait accès en fonction de sa position, comme le chauffeur et les conseillers. Les gardes du corps des Mossos dont il dispose actuellement ne sont pas nommés en raison de son statut de président de l’ERC mais en raison du risque auquel il s’expose en tant que politicien.

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Junqueras a exprimé après le 12-M son désir de continuer à présider Esquerra, face à un président au pouvoir, le Père Aragonès, qui a quitté le front politique pour assumer sa responsabilité dans la débâcle. Le chef par intérim du gouvernement, ainsi que plus tard la secrétaire générale, Marta Rovira, se sont prononcés en faveur d’un changement de visage au sein du parti après un très mauvais cycle électoral pour les Républicains.

Au total, la victoire de ce dimanche, bien que très modeste, permet au désormais ancien président de l’ERC de pouvoir afficher de bons résultats dans son tour du territoire. La signature de Tomàs Molina, par exemple, est une décision personnelle et il a mis la campagne européenne sur ses épaules.

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