Le Soudan dénonce les sanctions de l’Union européenne contre les compagnies militaires

Le Soudan dénonce les sanctions de l’Union européenne contre les compagnies militaires

Port Soudan, le 23 janvier 2024 Mardi, le gouvernement soudanais a rejeté les sanctions imposées par l’Union européenne à trois sociétés affiliées à l’armée soudanaise, les qualifiant d’injustes.

Lundi, le Conseil de l’Union européenne a imposé des sanctions à six entreprises appartenant à l’armée soudanaise et aux Forces de soutien rapide, qui mènent de violents combats depuis neuf mois, les accusant de porter atteinte à la stabilité et à la transition politique au Soudan.

Parmi les entités inscrites sur la liste des sanctions figurent deux sociétés travaillant dans le domaine de la fabrication d’armes et de véhicules pour les forces armées soudanaises : « Industrial Defence System » et « SM Company ». « T Engineering Industries » ainsi que Zadna International Investment Company Limited, contrôlée par l’armée soudanaise.

Un communiqué publié par le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré : « Ce que l’Union européenne a rendu sont des décisions injustes fondées sur l’égalité qui manquent du moindre fondement d’objectivité et d’équité entre les forces armées et une milice terroriste qui comprend des milliers de mercenaires et commet des crimes de génocide. nettoyage et violence sexuelle.

Il a poursuivi : « L’Union européenne devait assumer ses responsabilités politiques et morales envers la paix internationale et régionale en faisant pression sur ceux-ci pour qu’ils cessent de fournir des armes, des mercenaires, des financements et un soutien médiatique aux milices terroristes. »

La déclaration indique que l’Union européenne a choisi de se cacher derrière le prétexte de la neutralité entre ce qu’elle appelle « deux parties belligérantes », même s’il n’y a aucune neutralité à l’égard du génocide, du nettoyage ethnique, de la violence sexuelle et du ciblage des personnes déplacées et de ceux qui fuient la guerre. – selon le communiqué.

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Il a estimé que l’approche des sanctions dirigées spécifiquement contre les institutions nationales ne contribuerait pas à parvenir à la paix, et a déclaré qu’elle récompenserait ceux qu’il a qualifiés d’agresseurs, ignorerait leurs violations et rabaisserait les victimes.

Il est clair que justifier le ciblage des trois institutions économiques par leur affiliation aux forces armées est surprenant et dénonciateur, étant donné que le devoir de défendre le Soudan exige que les forces armées s’efforcent d’atteindre un niveau suffisant d’équipements défensifs et que les lois garantissent le droit à la légitime défense.

Il a noté que la société « Zadna » est une entreprise nationale de premier plan qui cherche à moderniser le secteur agricole au Soudan, à assurer la sécurité alimentaire et à encourager le secteur privé et les entrepreneurs à investir dans l’agriculture comme premier outil pour parvenir au développement durable et à la justice sociale dans le pays. Le communiqué exprime la surprise du ministère des Affaires étrangères d’accuser l’entreprise de porter atteinte à la stabilité et à la transition.

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