On aura peut-être un petit avantage psychologique, mais le foot ce n’est pas que ça.
Faudra-t-il plus de cent vingt minutes pour désigner un vainqueur, comme lors de Gand-Anderlecht il y a deux ans ? Personne n’espère un scénario aussi cruel, évidemment. Mais pas certain que le match sera une partie à sens unique comme le duel en playoffs. C’était il y a un peu moins de deux semaines, seulement et, quatre jours après avoir battu 0-3 l’Antwerp, l’Union avait enchaîné à domicile en s’imposant facilement 4-1. “On sort de deux victoires face à eux, ça nous donnera peut-être un petit avantage psychologique mais le foot ce n’est pas que çanuance Cameron Puertas, le grand bonhomme de ces deux matchs. L’Antwerp sait ce qui n’a pas fonctionné lors des deux derniers affrontements. Ce sera une rencontre très différente.»
Avec plus de pression, encore. Du côté de l’Union, ce sera celle accumulée depuis un retour en D1 qui a donné énormément de bonheur aux supporters mais aussi beaucoup de frustration à cause de ces deux titres qui leur a échappé d’un rien. Le scénario de cette saison semble à nouveau sans pitié pour l’ex-leader qui a complètement loupé son début de playoffs. L’équipe de Blessin aura l’occasion de tout rattraper ce jeudi et de gagner un premier titre majeur depuis 1935. Une victoire serait un moment inoubliable pour la génération Moris. Elle regonflerait le moral avant de se rendre à Bruges, lundi, dans une autre finale, pour le championnat, celle-là. Évidemment, le risque de perdre est également présent et l’idée d’une incapacité à saisir la montre en or s’installerait un peu plus.
L’Antwerp a tout misé sur la finale
Mais du côté de l’Antwerp, aussi, la pression est énorme. Voilà des semaines que le champion 2023 et tenant de la Coupe se traîne. Tous les œufs ont été mis dans le panier “finale”. S’il venait à glisser des mains de Van Bommel, cela noircirait encore le tableau d’une saison déjà très sombre.
