CommonSpirit Health est le dernier système à but non lucratif touché par les ramifications financières continues de l’inflation et des pénuries de main-d’œuvre.
Le système de santé basé à Chicago a annoncé mardi une perte nette de 397 millions de dollars pour le premier trimestre de son exercice 2023, contre un gain de 269 millions de dollars il y a un an. Les revenus d’exploitation se sont élevés à 9,01 milliards de dollars au cours du trimestre, soit une augmentation de 5,4 % d’une année sur l’autre. Les dépenses d’exploitation ont augmenté de 5,6 % pour atteindre 8,99 milliards de dollars. Ces résultats ne sont pas normalisés pour les revenus liés au programme California Provider Fee, une politique conçue pour soutenir les hôpitaux traitant les inscrits à Medicaid et les patients non assurés.
Les dépenses pour les salaires et les avantages sociaux ont augmenté de 5,1 % par rapport à il y a un an, et la main-d’œuvre contractuelle, les heures supplémentaires et les primes ont contribué à l’augmentation du trimestre. Cependant, le système a déclaré avoir constaté une réduction de 43% des coûts de main-d’œuvre contractuelle depuis mars. Les coûts d’approvisionnement ont baissé de 4,6 %, tandis que les dépenses de services achetés ont augmenté de 13,4 %.
CommonSpirit a également subi une perte nette de 517 millions de dollars sur les investissements au cours du trimestre.
Le 1er septembre, Trinity Health dans le Michigan a acquis la pleine propriété pour 613 millions de dollars de MercyOne, basé dans l’Iowa, un système de santé détenu conjointement avec CommonSpirit. Le système a signalé une perte nette de 34 millions de dollars sur cette vente en septembre.
En octobre, CommonSpirit a émis deux obligations pour lever environ 1,5 milliard de dollars afin de refinancer la dette antérieure, rembourser les dépenses en capital antérieures et financer les besoins généraux de l’entreprise. Lisa Zuckerman, vice-présidente senior de la trésorerie et des investissements stratégiques, a déclaré que le système aime entrer sur le marché obligataire tous les un à trois ans.
