Landry : Pour le bien du climat, construisons un train à grande vitesse au Canada

Landry : Pour le bien du climat, construisons un train à grande vitesse au Canada

Nous avons besoin de déplacements meilleurs, plus rapides et plus propres, en particulier dans le corridor Québec-Windsor, où 18 millions de personnes habitent.

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Imaginez-vous entrer dans la gare d’Ottawa, prendre votre petit-déjeuner et monter à bord de votre train à 10 heures du matin. Vous vous installez, ouvrez votre ordinateur portable et terminez quelques rapports pour le travail. Deux heures plus tard, vous descendez du train à la gare Union de Toronto, juste à temps pour déjeuner avec un client important.

Ensuite, vous prenez quelques appels et videz votre boîte de réception. À 17 heures, vous montez dans votre train pour rentrer à Ottawa, dînez et faites une petite sieste après une longue journée. À 19 heures, vous êtes dans un taxi pour rentrer chez vous auprès de votre famille pour la nuit.

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Tel serait l’avenir si le Canada construisait un train à grande vitesse dans le corridor Québec-Windsor.

Face à la menace croissante d’une crise climatique, les Canadiens méritent un service ferroviaire fréquent, fiable, à grande vitesse et non polluant entre nos plus grands centres de population, tout comme l’ont fait d’autres pays du G7.

Le service ferroviaire électrifié est beaucoup plus économe en énergie que les voyages en avion ou en automobile, et si davantage de Canadiens étaient incités à emprunter les rails, il y aurait moins d’avions dans le ciel et de voitures sur les routes.

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Malheureusement, le train à grande vitesse ne semble pas être une priorité pour le gouvernement fédéral actuel. Les libéraux attendent actuellement les propositions de trois prétendants pour construire un réseau haute fréquence entre Toronto et Québec, mais pas un réseau haute vitesse.

Même si des trains plus fréquents constitueraient une nette amélioration par rapport au service actuel, ce serait une occasion manquée de construire un nouveau système ferroviaire interurbain sans pouvoir offrir des voyages à grande vitesse.

De plus, le projet ferroviaire à haute fréquence laisserait de côté le sud-ouest de l’Ontario et ignorerait les principaux centres économiques, notamment Hamilton, Kitchener-Waterloo, London et Windsor.

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Il serait très regrettable de laisser ces communautés en dehors du plan, surtout compte tenu des paysages agricoles très indulgents à l’ouest de Toronto.

Dans l’état actuel des choses, si vous deviez faire un voyage Ottawa-Toronto aujourd’hui, vous devrez soit prendre l’avion, soit conduire, soit prendre VIA Rail.

Prendre l’avion prendrait beaucoup de temps en raison du transport terrestre vers et depuis les aéroports de banlieue, des files d’attente à la sécurité et du temps d’attente à l’embarquement.

Si vous deviez conduire, vous perdriez des heures de temps productif et d’énergie au volant.

Si vous deviez prendre VIA Rail, vous profiteriez de la commodité du transport en commun de centre-ville à centre-ville, mais votre trajet prévu de 4,5 heures pourrait être criblé de retards grâce aux opérateurs de fret privés qui possèdent et gèrent la plupart des voies entre Windsor et Québec. Ville.

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Il y a une raison pour laquelle Air Canada propose 12 vols aller-retour quotidiens entre Ottawa et Toronto-Pearson : le train n’est tout simplement pas assez bon pour de nombreux voyageurs.

Les Canadiens méritent une connectivité meilleure, plus rapide, plus propre et plus pratique entre les communautés, en particulier dans ce corridor, qui abrite 18 millions de personnes.

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Les étudiants de Londres devraient pouvoir rendre visite à leurs familles à Ottawa sans que cela constitue une expédition majeure. Les fonctionnaires de la ville de Québec devraient pouvoir faire des excursions raisonnables d’une journée à Montréal.

Les projets ferroviaires peuvent être coûteux et longs à construire, mais pour franchir cette étape vers l’avenir, nous devons agir maintenant. Le meilleur moment pour construire un train à grande vitesse était hier. Le deuxième meilleur temps est aujourd’hui.

Si le Canada veut montrer qu’il prend des mesures sérieuses pour lutter contre les changements climatiques, ce serait formidable de commencer par retirer les gens des autoroutes, des airs et de les utiliser dans les trains à grande vitesse.

David Landry est un défenseur du transport durable qui poursuit un baccalauréat ès arts et sciences à l’Université McMaster. Courriel : [email protected]

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