Les soins dirigés par des infirmières praticiennes améliorent la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques

Les soins dirigés par des infirmières praticiennes améliorent la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques

L’étude couverte dans ce résumé a été publiée sur medRxiv.org sous forme de prépublication et n’a pas encore été évaluée par des pairs.

Points clés à retenir

  • La dépression s’est améliorée avec les soins supplémentaires dirigés par une infirmière praticienne (IP) par rapport aux soins habituels d’un neurologue à 3 et 6 mois pour les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) : la satisfaction à l’égard des soins était la même dans les deux groupes.

  • Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner comment les IP pourraient améliorer les soins aux patients atteints de SEP dans les environnements de soins de santé.

Pourquoi c’est important

  • La prise en charge des personnes atteintes de SEP devient de plus en plus complexe et il y a un besoin d’innovation.

  • En raison des taux élevés de sclérose en plaques au Canada, les neurologues généralistes ont de la difficulté à prodiguer des soins optimaux aux patients atteints de sclérose en plaques dans leurs cabinets occupés.

  • Les lacunes en matière de traitement et les besoins non satisfaits des personnes atteintes de SEP soulignent la nécessité de trouver d’autres moyens de fournir des soins.

  • Cette étude a tenté d’évaluer les effets des soins supplémentaires dirigés par des IP pour les personnes atteintes de SEP qui souffraient de dépression et d’anxiété (évaluées à l’aide de l’échelle d’anxiété et de dépression hospitalière [HADS]), par rapport aux soins habituels (neurologue communautaire, médecin de famille).

Étudier le design

  • Les personnes prises en charge par des neurologues communautaires ont été assignées au hasard à des soins complémentaires dirigés par une IP ou à des soins habituels pendant 6 mois.

  • Le critère de jugement principal était la variation du score HADS à 3 mois.

  • Les résultats secondaires comprenaient les scores HADS (6 mois), EQ5D, MSIF et CAREQOL-MS à 3 et 6 mois et les résultats de l’enquête de satisfaction des consultants à 6 mois.

  • Les chercheurs ont recruté 248 participants, dont 228 sont restés dans l’essai jusqu’à la fin (120 dans le bras de soins dirigé par des IP et 108 dans le bras de soins habituels). Il n’y avait pas de différences majeures entre les deux groupes au départ.

  • Les participants étaient très instruits (71,05 %), travaillaient à temps plein (41,23 %) et vivaient de façon autonome (68,86 %). L’âge moyen des patients était de 47,32 (ET, 11,09) ans, le score EDSS moyen était de 2,53 (ET, 2,06), la durée moyenne depuis le diagnostic de la SEP était de 12,18 (ET, 8,82) ans et 85 % avaient une SEP récurrente-rémittente. .

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Principaux résultats

  • La variation moyenne du score de dépression HADS (3 mois) était de -0,41 (ET, 2,81) pour le groupe de soins dirigé par une IP, contre 1,11 (ET, 2,98) pour le groupe de soins habituels (P = 0,001), qui s’est maintenu à 6 mois ; pour l’anxiété, il était de -0,32 (ET, 2,73) pour le groupe de soins dirigé par une IP, contre 0,42 (ET, 2,82) pour le groupe de soins habituels (P = 0,059).

  • Les autres critères de jugement secondaires n’étaient pas substantiellement différents. Il n’y avait aucune différence dans la satisfaction à l’égard des soins dans le groupe de soins dirigé par une IP (63,83 [SD, 5.63]) en comparaison avec le groupe de soins habituels (62,82 [SD, 5.45]; P = 0,194).

Limites

  • Les participants ont auto-déclaré leurs données, ce qui les rend sensibles aux biais subjectifs.

  • Les patients étaient vraisemblablement inscrits à l’étude s’ils étaient disposés à être pris en charge par un IP en plus de leur neurologue communautaire ; ils percevaient probablement l’implication d’un IP d’un point de vue positif, ce qui pourrait influencer la conclusion d’un degré similaire de satisfaction des consultants entre les bras.

  • La durée de l’étude était limitée à 6 mois, ce qui peut ne pas être suffisant pour observer un changement significatif du score HADS, MFIS ou EQ5D d’un patient. Néanmoins, il y avait une tendance encourageante selon laquelle les soins dirigés par des IP peuvent influencer positivement ou retarder le déclin des mesures de la qualité de vie, comme la dépression, pour les personnes atteintes de SP.

  • Les chercheurs n’ont pas évalué les aspects complémentaires aux soins dispensés par des IP dans les cliniques de surspécialité de la SP.

  • L’étude a été menée dans un système de santé public au Canada.

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Divulgations d’études

Ceci est un résumé de l’étude de recherche préimprimée, “The Effect of Nurse Practitioner (NP-led) Care on Health-Related Quality of Life in People with Multiple Sclerosis ― A Randomized Trial”, rédigée par Penelope Smyth de l’Université de l’Alberta, publié sur medRxiv et fourni par Medscape. Cette étude n’a pas encore été évaluée par des pairs. Le texte intégral de l’étude est disponible sur medRxiv.org.

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