Une étude établit un lien entre le suicide et l’absence de soins précoces après la sortie de l’hôpital

Une étude établit un lien entre le suicide et l’absence de soins précoces après la sortie de l’hôpital

LIGNE SUPÉRIEURE :

Une étude a révélé que les patients qui se suicident dans l’année suivant leur sortie d’un service de soins de santé mentale en milieu hospitalier sont moins susceptibles d’avoir recours à une consultation en soins primaires au cours des deux premières semaines, ce qui met en évidence une lacune pendant la période de transition à haut risque.

MÉTHODOLOGIE:

  • Les chercheurs ont utilisé une étude cas-témoins imbriquée, analysant les dossiers de 613 personnes décédées par suicide dans l’année suivant leur sortie d’un établissement psychiatrique pour patients hospitalisés en Angleterre entre 2001 et 2019.
  • Parmi eux, 93 (15,4 %) sont décédés dans les deux semaines suivant leur sortie.
  • Chaque patient a été apparié avec jusqu’à 20 personnes témoins qui ont obtenu leur congé au même moment mais qui étaient en vie.
  • Les chercheurs ont évalué les consultations de soins primaires après la sortie.

EMPORTER:

  • Les personnes décédées par suicide au cours de l’année étaient moins susceptibles d’avoir eu une consultation en soins primaires dans les deux semaines suivant leur sortie (rapport de cotes ajusté). [aOR]0,61 ; P = 0,01).
  • Ceux qui se sont suicidés avaient des chances plus élevées d’avoir une consultation dans la semaine précédant leur décès (aOR, 1,71 ; P. P.
  • Les preuves de communication à la sortie entre l’établissement et le médecin de soins primaires étaient rares, mettant en évidence une lacune dans la continuité des soins.
  • Environ 40 % des personnes décédées dans les deux semaines suivant leur sortie de l’hôpital avaient eu une visite documentée avec un médecin de soins primaires au cours de cette période.
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EN PRATIQUE:

« Les cliniciens de soins primaires ont la possibilité d’intervenir et devraient donner la priorité aux patients en transition après les soins hospitaliers », ont écrit les auteurs.

SOURCE:

L’étude a été dirigée par Rebecca Musgrove, PhD, du Centre pour la santé mentale et la sécurité de l’Université de Manchester, en Angleterre, et publiée en ligne le 12 juin dans BJGP ouvert.

LIMITES:

Le fait que l’étude se soit appuyée sur des personnes inscrites au Clinical Practice Research Datalink a pu entraîner l’exclusion de certains cas de suicide, limitant ainsi la généralisation. L’absence de dossiers de santé mentale à jour et liés entre eux a pu conduire à l’omission de données importantes sur les soins post-sortie. Une documentation de sortie incomplète peut sous-estimer la continuité informationnelle, affectant ainsi l’analyse multivariable.

DIVULGATIONS :

L’étude a été soutenue par l’Institut national de recherche sur la santé et les soins. Certains auteurs ont déclaré être membres de groupes consultatifs et recevoir des subventions et des honoraires personnels de diverses sources.

Cet article a été créé à l’aide de plusieurs outils éditoriaux, dont l’IA, dans le cadre du processus. Des éditeurs humains ont examiné ce contenu avant sa publication.

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