Ce mois-ci, la Food and Drug Administration des États-Unis a publié une étude sur l’efficacité du réseau GenomeTrakr Whole Genome Sequencing (WGS), un outil scientifique qui aide la FDA à détecter, enquêter et limiter la propagation des épidémies de maladies d’origine alimentaire.
En 2019, le programme était déjà estimé à près de 500 millions de dollars en prestations de santé annuelles, contre un investissement d’environ 22 millions de dollars par les agences de santé publique.
La FDA a créé le réseau WGS en 2013, comme un outil pour améliorer la sécurité alimentaire. Le réseau s’est développé pour inclure des laboratoires fédéraux, étatiques, hospitaliers et autres aux États-Unis et dans d’autres pays qui utilisent le WGS pour l’identification des agents pathogènes.
L’étude de la FDA présente une analyse de la mise en œuvre du suivi de la source du génome entier sur la contamination potentielle des aliments et les maladies associées à travers des analyses théoriques, empiriques et coûts-avantages. Plus précisément, l’étude a examiné les épidémies de denrées alimentaires réglementées par la FDA de 1999 à 2019 et a examiné l’effet du programme de détection des agents pathogènes du National Center for Biotechnology Information (NCBI).
Les résultats de l’étude suggèrent également que chaque 1 000 isolats WGS supplémentaires ajoutés à la base de données publique du NCBI est associé à une réduction d’environ 6 maladies par agent pathogène WGS, par an.
Même dans des hypothèses prudentes, le programme a probablement atteint le seuil de rentabilité au cours de sa deuxième année de mise en œuvre et pourrait produire des avantages croissants pour la santé publique à mesure que le réseau GenomeTrakr mûrit, selon les responsables.
Actuellement, la FDA continue de faciliter les opportunités d’accélérer l’adoption du WGS par les laboratoires publics et privés. Le WGS et le GenomeTrakr jouent également un rôle dans la promotion des objectifs énoncés dans le plan directeur de la FDA pour une nouvelle ère de sécurité alimentaire plus intelligente, notamment en facilitant les opportunités d’accélérer le séquençage des agents pathogènes.
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