Les sondages montrent que les principaux candidats sont Gabriel Boric, un ancien leader étudiant de gauche de 35 ans, et Jose Antonio Kast, un ancien législateur conservateur de 55 ans. Boric, qui est allié au Parti communiste chilien, veut se débarrasser du modèle néolibéral de marché de la nation. Il propose d’augmenter le salaire minimum, ainsi que les impôts sur les sociétés et sur la fortune, de réduire la semaine de travail maximale de 45 heures à 40 heures, d’introduire la participation des travailleurs aux conseils d’administration des entreprises et de créer une nouvelle banque nationale de développement. Pendant ce temps, le plan de Kast est largement basé sur l’augmentation des incitations à l’investissement. Il s’engage à réduire les impôts sur les sociétés et sur la fortune, à réduire les dépenses publiques et a suggéré qu’il vendrait une participation dans la société minière de cuivre d’État Codelco. Boric vise à rendre l’avortement gratuit et largement disponible et soutient un programme de droits LGBTQ pour mettre fin à la discrimination. En revanche, Kast s’oppose aux mariages homosexuels et à l’avortement, et promet de sévir contre l’immigration illégale. En queue de peloton, les candidats des partis politiques qui ont dominé la scène depuis 30 ans : Yasna Provoste, sénatrice du parti démocrate-chrétien, se présente pour une coalition de centre-gauche, composée des partis qui ont contribué à renverser Pinochet. . Sebastian Sichel représente les partis qui soutiennent le président sortant, Sebastian Pinera.
