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Aimez-vous les films scientifiques intelligents à petit budget ? Alors vous devriez aimer le scénariste/réalisateur canadien Jeremy LaLonde. Il en a fait deux.
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La première, James contre son futur moi, était une comédie romantique de science-fiction (déjà un oiseau rare) qui a eu le malheur d’ouvrir durant les premiers jours de la pandémie. Peut-être essayer de prendre de l’avance avec celui-ci, Ashgrove se déroule pendant les premiers jours de la prochaine pandémie, une que j’espère sincèrement ne pas se produire.
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Amanda Brugel incarne Jennifer, une scientifique à la pointe de la recherche sur une crise de l’eau contaminée qui menace l’avenir de l’humanité. Elle est sur le point de faire une percée lorsqu’elle subit une sorte de black-out, couplé à une perte de mémoire. Ses collègues lui disent de prendre quelques jours de repos pour récupérer.
À contrecœur, elle accepte un week-end à la campagne avec son mari, Jason, joué par Jonas Chernick, également dans James contre… Ils sont rejoints à mi-chemin du voyage par le collègue d’Amanda, Elliot (Shawn Doyle) et sa femme, Sammy (Natalie Brown ). Mais c’est lors de cette visite qu’Amanda et Jason se disputent, mêlés de récriminations et de jalousie, sans parler du stress de, vous savez, la possible fin de l’espèce humaine. Les enjeux sont en effet élevés.
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LaLonde, qui a co-écrit le scénario avec ses deux acteurs principaux, gère superbement la tension et le rythme. Et les relations, tant conjugales que collégiales, se sentent profondément, parfois même douloureusement réelles. Il devient vite clair que quelqu’un cache quelque chose – un appel téléphonique chuchoté et précipité de Jason éveille les soupçons de Jennifer – mais la nature et l’ampleur des secrets ne deviennent claires que progressivement, à la fois pour Jennifer et le public.
Ashgrove est un drame intelligent, axé sur les personnages, dont les fondements de la science-fiction semblent naturels plutôt qu’artificiels. Après tout, dans un avenir proche, lorsque cette histoire se déroulera, la seule chose dont nous pouvons être sûrs est que la nature humaine restera la même.
Ashgrove ouvre le 2 décembre au cinéma Scotiabank à Toronto et le 9 décembre à l’Apollo à Kitchener, avec d’autres endroits à suivre.
4 étoiles sur 5
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