Deux hommes en France liés à l’attentat terroriste en Belgique

Deux hommes en France liés à l’attentat terroriste en Belgique

Un juge a inculpé deux hommes en France pour leur lien avec le tireur islamiste qui a commis une attaque terroriste contre deux supporters de football suédois en Belgique la semaine dernière.

Après avoir reçu des informations sur cette affaire auprès de la justice belge, les procureurs français ont ouvert une enquête formelle sur un groupe présumé d’islamistes radicaux.

Abdesalem Lassoued a été tué par la police dans un café, mardi 17 octobre, après avoir reconnu avoir tué deux Suédois lors d’une attaque à la carabine automatique à Bruxelles, en Belgique.

Des images vidéo de l’attaque montraient un Tunisien de 45 ans poursuivant une personne dans un bâtiment proche du stade Roi Baudouin, où se déroulait un match de qualification de l’UEFA entre la Suède et la Belgique.

A la fin de la vidéo, plusieurs coups de feu peuvent être entendus.

Aujourd’hui, mardi 24 octobre, le Parquet national antiterroriste a déclaré à la presse que deux hommes ont été inculpés pour “constitution d’un groupe criminel terroriste” en France.

Les deux hommes ont également été accusés de « complicité d’assassinat liée à un complot terroriste ».

Les procureurs français ont déclaré que l’enquête sur les suspects “se poursuit pour déterminer leurs liens” avec l’agresseur en Belgique.

Les médias locaux français ont reconnu que les hommes avaient été placés dans un centre de détention et faisaient partie d’un groupe de quatre individus qui ont également été arrêtés pour d’éventuels liens avec le tireur à Bruxelles.

Si les deux hommes, résidant tous deux en région parisienne, restent en garde à vue, les deux autres suspects ont été libérés sans inculpation.

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Souleymen Rakrouki, l’avocat de l’un des suspects qui vit à Paris depuis près de 20 ans, a déclaré aux journalistes que son client nie catégoriquement toutes les allégations.

“Il n’a rien à voir avec l’attaque”, a déclaré Rakrouki.

L’avocat a ensuite expliqué que l’agresseur de Bruxelles “est un ami qu’il connaît de longue date, il n’avait vu aucun signe de radicalisation. Il n’aurait jamais pu imaginer un tel acte”.

Suite à l’attentat terroriste qui a visé des ressortissants suédois à Bruxelles, le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a révélé que le tireur était déjà considéré comme une menace pour la sécurité nationale, en raison de son implication présumée dans la traite des êtres humains et le trafic de personnes.

Une enquête sur Abdesalem Lassoued a également révélé qu’avant d’arriver en Belgique, l’extrémiste s’était évadé d’une prison en Tunisie – où il purgeait une longue peine.

Vendredi 20 octobre, Quickenborne a démissionné de son poste et a assumé la responsabilité de l’inaction des autorités suite à la demande tunisienne d’expulsion d’Abdesalem Lassoued l’année dernière.

Les craintes concernant les attaques terroristes se sont accrues en Europe et au sein du gouvernement belge, de nombreuses personnes doutant des protocoles de renseignement et de sécurité de leur pays.

En Belgique, les fusillades ont suscité l’émoi en raison d’erreurs judiciaires et administratives dans le suivi des signalements de personnes radicalisées dans le pays, notamment de la part des services d’immigration.

Des documents officiels indiquent qu’Abdesalem Lassoued vivait illégalement en Belgique après le refus de sa demande d’asile en 2020.

Les documents rappellent également que le tireur d’âge moyen avait également demandé l’asile en Norvège, en Suède et en Italie.

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Bien que la police belge ait initialement déclaré qu’il n’y avait aucun lien entre l’attaque terroriste et la guerre entre Israël et Gaza, les procureurs ont ensuite annoncé qu’ils ne pouvaient pas exclure cette possibilité.

La France a récemment augmenté son alerte à la menace terroriste au plus haut niveau après qu’un extrémiste islamique présumé a poignardé à mort un enseignant dans son ancien lycée.

Trois autres personnes ont été blessées lors de l’attaque survenue il y a moins de deux semaines, le vendredi 13 octobre.

L’attaque a fait l’objet d’une enquête de la part des procureurs antiterroristes français, qui l’ont liée à la montée des tensions religieuses liées à la guerre entre Israël et le Hamas.

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