Face à des liaisons vidéo avec 80 dirigeants mondiaux répartis sur deux panneaux électroniques surdimensionnés, le président américain a déclaré : « C’est une question urgente de notre part, à mon avis, car les données que nous voyons pointent largement dans la mauvaise direction.
Biden a cité des études qui ont révélé que la liberté mondiale a maintenant reculé pendant 15 années consécutives et que plus de la moitié de toutes les démocraties ont connu un déclin au cours de la dernière décennie.
Il a reconnu que l’un de ces pays en déclin démocratique était le sien. Depuis les élections de novembre 2020 – dont le résultat n’est toujours pas accepté par de nombreux partisans du perdant, Donald Trump – les droits de vote ont été attaqués par les républicains au niveau de l’État, où le gerrymandering est toujours monnaie courante, mené à la fois par les républicains, et dans une moindre mesure, les démocrates.
Biden a été accusé par des progressistes américains d’avoir organisé un sommet mondial tout en ne faisant pas assez pour lutter contre le recul démocratique chez lui. À New York, des militants ont organisé des « funérailles de la démocratie » devant les Nations Unies, pour protester contre les lois américaines sur la suppression des électeurs.
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