Le syndicat PCS envisage une action en justice pour mettre fin au projet d’expulsion du Rwanda | Immigration et asile

Le syndicat PCS envisage une action en justice pour mettre fin au projet d’expulsion du Rwanda |  Immigration et asile

Un syndicat envisage une action en justice pour mettre un terme au dernier plan d’expulsion du gouvernement rwandais, car des documents divulgués par le ministère de l’Intérieur montrent que les demandeurs d’asile pourraient retarder leur expulsion d’un an en poursuivant leurs propres demandes individuelles.

Le Syndicat des services publics et commerciaux (PCS), qui représente les gardes-frontières parmi d’autres fonctionnaires, a déclaré qu’il prévoyait de contester le projet de loi de Rishi Sunak sur la sécurité du Rwanda, s’il était adopté, au motif qu’il est inconstitutionnel.

Par ailleurs, des documents marqués « officiellement sensibles » datant de septembre estiment que les demandeurs d’asile individuels pourraient retarder leur expulsion en soumettant des recours juridiques répétés et de nouvelles demandes en vertu de la loi sur les migrations illégales.

Le Premier ministre fait face aux demandes de la droite de son parti d’aller plus loin en bloquant la possibilité de contestations judiciaires contre le projet de loi.

Paul O’Connor, responsable des négociations du syndicat, a déclaré : « Le jugement de la Cour suprême était absolument clair : ils ont conclu sur une base factuelle que le Rwanda n’est pas un pays sûr pour les réfugiés. Le tribunal a également clairement indiqué qu’il existe un ensemble de lois nationales et internationales qui rendent cette politique illégale.

« Ces faits ne peuvent pas simplement être supprimés par souhait ou supprimés par la loi. Si ce projet de loi d’urgence est adopté, il sera contesté avec succès devant les tribunaux. Nous sommes déjà en discussions actives avec nos avocats sur nos motifs de contestation.

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Le PCS a fait partie d’actions de groupe antérieures impliquant des organisations caritatives de réfugiés et des ONG qui ont contesté la politique d’expulsion consistant à envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda. Les arguments du syndicat ont été adoptés par la cour d’appel et par la Cour suprême, selon des sources.

Des experts juridiques ont précédemment déclaré que le traité et le projet de loi, dévoilés par Sunak la semaine dernière à la suite du jugement accablant de la Cour suprême du mois dernier, pourraient être contestés devant les tribunaux nationaux.

Selon Mark Elliott, professeur de droit public à l’Université de Cambridge, il pourrait y avoir une contestation au motif que le projet de loi est inconstitutionnel car il annule un jugement de la Cour suprême.

En effet, si un tribunal jugeait que le Parlement avait outrepassé ses pouvoirs en cherchant à limiter le rôle constitutionnel de la Cour suprême, cela présenterait de nombreux risques pour le pouvoir judiciaire.

Le projet de loi de Sunak permettrait aux demandeurs d’asile de bloquer leur expulsion s’ils peuvent prouver qu’ils subissent un préjudice grave et irréversible.

L’évaluation divulguée par le ministère de l’Intérieur suggère que les appels successifs contre le refus d’une allégation de « préjudice grave et irréversible » pourraient retarder l’expulsion dans certains cas.

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