Deux « influenceurs » arrêtés pour avoir violé et enregistré des mineures qu’ils avaient recrutées en raison de leur popularité

Deux « influenceurs » arrêtés pour avoir violé et enregistré des mineures qu’ils avaient recrutées en raison de leur popularité

La police nationale a arrêté deux “influenceurs” comptant des milliers de followers sur les réseaux sociaux pour avoir agressé sexuellement et enregistré de jeunes mineurs, a rapporté la préfecture de police de Madrid dans un communiqué.

Les personnes arrêtées, dont une déjà en prison, ont profité de leur popularité pour attirer les filles. Ils ont emmené les jeunes femmes au domicile de l’un des détenus, dans le quartier madrilène de Villa de Vallecas, où elles ont joué à des jeux avec des substances narcotiques jusqu’à ce qu’elles parviennent à annuler son testament.

Il s’agit du duo de tiktokers LosPetazetaz, qui compte des centaines de milliers de followers, formé par José Hernán A. et Iván G., respectivement âgés de 34 et 21 ans. Sur TikTok, ils comptaient autrefois 440 000 abonnés, mais ce chiffre est aujourd’hui réduit à 30 000, selon des sources policières informant EFE.

Ils ont utilisé leurs appareils mobiles et les caméras de sécurité installées chez eux pour enregistrer les agressions sexuelles. L’enquête a débuté en décembre dernier, après avoir reçu une plainte signalant que des mineurs pourraient être victimes d’abus sexuels dans une maison du quartier de Villa de Vallecas.

La plainte indiquait que les auteurs présumés pourraient être deux hommes qui comptaient un nombre très important de followers sur plusieurs chaînes de différentes plateformes numériques. Après les investigations menées, quatre victimes possibles ont été identifiées, toutes mineures.

Les victimes ont déclaré avoir accédé au domicile d’une des personnes enquêtées attirées par sa notoriété sur les réseaux sociaux. Une fois à l’intérieur, ils les ont fait participer à divers jeux dans lesquels ils ont consommé divers stupéfiants – toux et cannabis, mais surtout de l’ecstasy liquide ou GHB – jusqu’à ce qu’ils parviennent à outrepasser leur volonté.

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Un cinquième s’ajoute aux quatre victimes

À cette époque, c’était surtout José Hernán qui leur proposait d’avoir des relations sexuelles et s’ils refusaient, il les exigeait en guise de paiement pour les drogues consommées. Pour cette raison, il est accusé de deux délits d’agression sexuelle – plus une tentative de délit -, de cinq délits contre la santé publique et d’autres de viol, d’exhibitionnisme et de pédopornographie.

De son côté, Iván était habituellement présent lorsqu’ils consommaient de la drogue, mais il quittait la pièce au moment des agressions, sauf une fois. Il est accusé du crime d’agression sexuelle.

Ces quatre victimes sont rejointes par une cinquième qui se trouvait au domicile des personnes interpellées au moment de la perquisition et qui a déclaré aux agents avoir pu éviter les agressions des détenus.

Cependant, les enquêteurs du Groupe XXII de l’Unité de Soins à la Famille et aux Femmes (UFAM), en charge de ce qu’on appelle l’Opération Réseau, n’excluent pas qu’ils puissent identifier davantage de victimes.

Ils attendent également le dépôt du matériel informatique intervenu lors de la perquisition – dispositifs de stockage, téléphones portables et caméras installés dans le salon de la maison – avec lesquels ils espèrent obtenir de nouvelles preuves.

Arrestations des personnes impliquées

Selon le récit des victimes, les détenus commettaient ces agressions depuis au moins l’été dernier, mais ce n’est qu’en décembre que la police en a eu connaissance.

Ce sont ses proches, témoins des événements à plusieurs reprises, qui ont déposé la plainte qui a ouvert l’enquête, a expliqué l’un des enquêteurs aux journalistes.

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Une fois qu’ils ont commencé à tirer le fil, les agents ont trouvé sur Internet des vidéos dans lesquelles certaines des victimes, par l’intermédiaire d’une tierce personne, racontaient ce qui s’était passé et désignaient les personnes arrêtées.

En revanche, par l’intermédiaire d’une tierce personne qui l’avait reçue de proches des personnes interpellées, ils ont obtenu la vidéo d’une des agressions sexuelles, ce qui a permis de les incriminer directement.

Le 24 janvier, les agents achèvent l’opération avec l’arrestation des deux hommes. Un tribunal de Madrid a libéré Iván et ordonné l’emprisonnement de José Hernán, qui a cependant été libéré de prison la semaine dernière.

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