Nippon Steel a répondu en offrant 35 000 yens à la demande du syndicat de 30 000 yens par mois. Le taux d’augmentation est de 11,8%. En incluant les augmentations salariales régulières, l’augmentation est significative de 14,2 %. Toyota a répondu pleinement pour la quatrième année consécutive. Le montant total sera augmenté de 7 940 yens pour atteindre 28 440 yens par mois, y compris les augmentations de salaire régulières et les améliorations salariales équivalentes aux augmentations de base (nues). Le paiement forfaitaire annuel (bonus) équivaut à 7,6 mois.
Selon un résumé des revendications syndicales du printemps de cette année annoncé par Rengo le 7 (au 4), le taux d’augmentation moyen pondéré des salaires des 3 102 syndicats sous son égide qui exigeaient des augmentations de salaire en utilisant la « méthode du salaire moyen » était de 5,85. %, par rapport à l’année précédente, ce qui dépasse le total des demandes de 4,49 %. C’est la première fois en 30 ans que ce chiffre dépasse 5% depuis le décompte final des réponses syndicales du printemps 1994 (5,40%).
Selon la fédération, le taux d’augmentation des salaires du printemps pour l’année précédente était de 3,80% lors du premier cycle, publié deux jours après la journée de réponses intensives. Le chiffre final annoncé en juillet était de 3,58 %, le plus élevé depuis 2013, année des comparaisons.
Cependant, selon le ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale, les salaires réels, hors inflation, sont restés négatifs pendant 22 mois jusqu’en janvier de cette année. En particulier, de nombreuses petites et moyennes entreprises ne sont pas en mesure de répercuter les coûts comme prévu et ne parviennent pas à augmenter suffisamment les salaires. Selon le décompte final de Rengo, les entreprises de 300 salariés ou plus représentaient 3,64% des entreprises de 300 salariés ou plus, contre 3,23% des entreprises de moins de 300 salariés.
Le gouvernement, qui cherche à sortir de la déflation, veut créer un « cycle économique vertueux » dans lequel les augmentations de salaires encouragent la consommation et font grimper à nouveau les salaires. L’administration Kishida tente d’amener la croissance du revenu national à un point tel qu’elle dépasse l’inflation d’ici cet été, grâce à des réductions d’impôt sur le revenu et d’autres mesures. La Banque du Japon, qui cherche à normaliser sa politique monétaire, a également indiqué son intention d’utiliser le syndicat du printemps de cette année comme un facteur important dans sa prise de décision.
Maki Shiraki, Anton Bridge, Atsuko Aoyama, Shinichi Uchida, Hitoshi Ishida Edité par : Nobuhiro Kubo, Shiho Tanaka
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