Le plus grand syndicat d’infirmières du Québec rejette l’accord du gouvernement

Le plus grand syndicat d’infirmières du Québec rejette l’accord du gouvernement

C’est de retour à la table des négociations pour le gouvernement du Québec et le plus grand syndicat d’infirmières de la province, Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), après que les syndicalistes ont voté contre le accord de principe les négociateurs de chaque parti ont frappé le mois dernier.

En mars, les négociateurs de la FIQ, qui représente quelque 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, ont recommandé à ses membres de voter pour accepter l’entente et les membres ont participé à un vote référendaire de trois jours pour prendre une décision.

Mais après 15 mois de négociations, les deux parties n’ont pas réussi à finaliser l’accord, 61 pour cent des syndiqués l’ayant rejeté.

Selon la page Facebook du syndicat, un peu plus des trois quarts des membres du syndicat ont pris part au vote.

En conférence de presse samedi, la présidente de la FIQ, Julie Bouchard, a déclaré que le taux de participation élevé et la désapprobation majoritaire font que les membres estiment que l’entente est « insuffisante » et sont déterminés à voir leurs conditions de travail s’améliorer.

Tout en admettant qu’elle était personnellement déçue que l’entente qu’elle avait recommandée ait été rejetée, Bouchard s’est dite prête à retourner à la table de négociation.

La présidente de la FIQ, Julie Bouchard, a déclaré que la désapprobation majoritaire signifie que les membres estimaient que l’entente était « insuffisante ». (CBC)

Bouchard a déclaré que la direction syndicale consultera d’abord ses membres pour déterminer les raisons exactes pour lesquelles ils ont refusé l’entente et se regrouperont.

Elle a également déclaré que les moyens de pression resteraient sur la table.

“Nous avions déjà en poche un mandat de grève qui pourrait aller jusqu’à une grève générale illimitée”, a déclaré Bouchard, mais elle a ajouté qu’une grève n’aurait lieu que si c’était ce que réclamaient les membres.

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Dans un communiqué, le syndicat affirme que ses membres en ont assez d’un « système de santé complètement désorganisé » et souhaitent « briser une culture qui demande de faire plus avec moins ».

Le Conseil du Trésor insiste sur la « flexibilité »

Sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, la présidente du Conseil du Trésor du Québec, Sonia Lebel, a déclaré que les négociations seraient revisitées.

“Nous allons rencontrer le syndicat pour comprendre quelles sont les pierres d’achoppement. Toutefois, le contexte et nos objectifs resteront les mêmes, notamment en termes de flexibilité.”

Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a également déclaré que le gouvernement poursuivrait les discussions avec les travailleurs de la santé.

«Nous continuerons d’apporter les changements nécessaires pour améliorer notre réseau de santé et devenir un employeur de choix», a-t-il déclaré sur X.

Pour la FIQ, certains des points de friction ont été l’insistance du gouvernement sur la « flexibilité », le pouvoir de déplacer les infirmières vers différentes unités de soins ou établissements de santé selon les besoins. Le syndicat a également soulevé des questions concernant les heures supplémentaires obligatoires et la reconnaissance de l’ancienneté des infirmières ayant travaillé pour des agences privées.

Le porte-parole du Parti québécois en matière de santé, Joël Arseneau, a déclaré que le gouvernement doit faire preuve d’une certaine flexibilité dans ses relations avec les infirmières afin de les maintenir en poste dans le système de santé.

« On ne peut pas envisager de reconstruire le système de santé publique sans les infirmières, a déclaré M. Arseneau. “Nous avons besoin que le gouvernement négocie avec eux un accord qui leur plaise, les aide à faire face à leurs responsabilités familiales et [their] travail professionnel.”

Femme portant des lunettes à monture noire répondant aux questions des journalistes.
La présidente du Conseil du Trésor du Québec, Sonia LeBel, a déclaré qu’elle rencontrerait le syndicat pour comprendre pourquoi ils ont voté contre l’accord. (Sylvain Roy Roussel/Radio-Canada)

Pas d’accord pour les autres syndicats du secteur public

Plus tôt cette année, après des mois de protestations, le Front commun des syndicats du secteur public du Québec, connu sous le nom de Front commun, qui représente environ 420 000 travailleurs des secteurs public de la santé et de l’éducation, a ratifié un accord avec le gouvernement.

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Le Fédération autonome de l’enseignement (FAE), ce qui représente 66 500 enseignants au Québec, également a voté pour d’un accord en février.

Cependant, il y a d’autres syndicats qui n’ont pas encore conclu d’ententes avec le Québec.

Le Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), qui compte 5 600 infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes exerçant leur métier dans plusieurs régions de la province. Les négociations reprendront la semaine prochaine.

Le Syindiquer de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), un syndicat qui représente les experts gouvernementaux, et le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), qui représente principalement les travailleurs du ministère des Transports, est également sans accord.

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2024-04-13 12:58:06

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