Un Iranien, qui a été condamné à mort après avoir été reconnu coupable de meurtre il y a environ 18 ans, a subi un arrêt cardiaque après avoir découvert qu’il ne serait pas exécuté. Il avait passé les deux dernières décennies dans la crainte d’être un jour passible de la peine capitale.
Selon le journal iranien Hamshahri, l’homme identifié comme étant Akbar et son complice Davood, ont été condamnés pour meurtre avec préméditation avec quatre autres personnes.
Alors que Davood avait déjà été exécuté pour son implication dans le meurtre, Akbar attendait un sort similaire lorsqu’il a appris la nouvelle.
Le conseil de règlement des différends du pays avait parlé à la famille de la victime pour lui obtenir le pardon du meurtre. La famille a accepté de lui pardonner après avoir appris que sa santé se détériorait. Malheureusement, Akbar a subi une crise cardiaque immédiatement après avoir été informé de la décision de la famille de lui accorder une grâce. Il a été emmené chez un médecin pour un traitement, mais est décédé une heure après la crise cardiaque.
Il avait passé les 18 dernières années à demander grâce à la famille de la victime, mais n’avait pas vécu assez longtemps pour voir ses efforts porter leurs fruits et jouir de sa liberté.
Selon un rapport du -, l’Iran a certaines des lois pénales les plus sévères. Une personne qui s’est vu infliger la peine de mort ne peut l’éviter que si la famille de la victime est disposée à lui pardonner.
Un rapport d’Iran Human Rights Monitor a révélé que le pays avait exécuté jusqu’à 250 personnes, dont au moins quatre mineurs délinquants, en 2020, et qu’il avait exécuté au moins 350 personnes rien qu’en 2021.
L’Iran était le premier bourreau du Moyen-Orient en 2020, suivi de l’Égypte, de l’Irak et de l’Arabie saoudite, selon un rapport d’Amnesty International.
Le meurtre, le viol, la maltraitance d’enfants, l’homosexualité, le trafic de drogue, le vol à main armée, la fornication, les relations sexuelles interdites et le complot visant à renverser le régime islamique sont quelques-unes des infractions passibles de la peine de mort en Iran.