Les fonctionnaires retourneront bientôt au bureau 3 jours par semaine

Les fonctionnaires retourneront bientôt au bureau 3 jours par semaine
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Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) a mis à jour sa politique sur le travail à distance et exigera que les fonctionnaires passent trois jours par semaine au bureau d’ici la mi-septembre, et que les cadres soient sur place quatre jours par semaine.

Bien que la décision ait suscité une réaction émotionnelle de la part des employés et des syndicats, elle a également laissé beaucoup de frustration et de questions aux fonctionnaires.

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Voici ce que vous devez savoir sur la directive récemment mise à jour.

Quelle est la politique du gouvernement en matière de travail à distance ?

Les instructions du SCT sur la présence prescrite sur le lieu de travail établissent les lignes directrices quant à la fréquence à laquelle les fonctionnaires doivent travailler au bureau.

Auparavant, les employés devaient travailler sur place au moins deux ou trois jours par semaine, soit 40 à 60 pour cent de leur horaire régulier. La première version du modèle de travail hybride a été annoncée en décembre 2022 par l’ancienne présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, et mise en œuvre le 31 mars 2023.

Le 1er mai, la politique a été mise à jour, exigeant désormais que les administrateurs généraux mettent en œuvre une exigence minimale de trois jours par semaine en milieu de travail pour tous les fonctionnaires. Il note que « pour assurer la flexibilité pour des raisons opérationnelles et des types de travail », les hauts fonctionnaires peuvent également demander aux employés d’être sur place pendant au moins 60 pour cent de leur horaire régulier.

La politique stipule que les administrateurs généraux devraient « faire preuve de discrétion » et « s’adapter à leurs exigences opérationnelles ».

Quand la politique mise à jour prendra-t-elle effet ?

La directive indique que la mise en œuvre complète devrait être mise en place au plus tard le 9 septembre 2024.

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Dans un message Aux sous-ministres, la secrétaire du Conseil du Trésor Catherine Blewett et la directrice des ressources humaines du SCT Jacqueline Bogden ont déclaré que de nombreux fonctionnaires, y compris des cadres supérieurs, travaillent déjà sur place trois jours ou plus par semaine.

À qui s’applique la directive ?

La politique s’applique à tout le personnel de l’administration publique centrale employé par le SCT. En 2023, la population de l’administration publique centrale comptait 270 798 habitants.

Le gouvernement a fortement recommandé que les employeurs distincts – comme l’Agence du revenu du Canada (ARC), l’Agence canadienne d’inspection des aliments et Parcs Canada – adoptent une stratégie similaire « pour assurer une approche cohérente pour l’ensemble de la fonction publique ».

Le CRA, qui emploie environ 60 000 personnes, a déjà confirmé qu’il faudra que le personnel soit sur place au moins trois jours par semaine, suivant l’exemple du SCT.

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Le Bureau de l’enquêteur correctionnel, qui compte environ 45 employés, mettra également en œuvre la politique d’ici septembre, avec « flexibilité et discrétion » accordées aux directeurs pour accommoder leurs employés.

Le Bureau du vérificateur général du Canada, qui emploie environ 800 personnes, examine toujours la récente annonce du SCT et évalue ses implications pour son organisation, selon la porte-parole Natasha Leduc.

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Le Conseil de recherches en sciences humaines, qui emploie 366 personnes, et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, qui compte 506 employés, examinent également la décision.

Ally Taylor, porte-parole de la Régie de l’énergie du Canada, qui compte environ 600 employés, a déclaré que l’agence n’envisageait pas actuellement de mettre à jour ses lignes directrices, qui offrent au personnel la possibilité de travailler à domicile jusqu’à trois jours par semaine.

Y a-t-il des exceptions à la politique ?

La directive décrivait plusieurs exceptions potentielles, notamment pour les personnes embauchées pour travailler à distance avant le 16 mars 2020, pour les fonctionnaires autochtones « dont l’emplacement est essentiel à leur identité pour travailler à partir de leur communauté » et pour les employés qui, avec la permission de leur sous-ministre adjoint. ministre, travaillent à distance à 125 kilomètres ou plus de leur lieu de travail désigné.

Des exemptions exceptionnelles seront accordées « au cas par cas, pour une durée limitée dans le temps ou à plus long terme ».

« Les gestionnaires doivent s’assurer que les circonstances individuelles sont examinées au cas par cas, y compris les obligations en matière de droits de la personne, comme l’obligation d’accommodement, ou si un employé a une explication raisonnable pour ses absences du lieu de travail désigné, comme une maladie, des raisons familiales. obligations de soins ou respect des protocoles d’auto-isolement du COVID19 », selon la politique.

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La politique n’offre plus d’exceptions de groupe, y compris pour les employés des centres d’appels et des technologies de l’information, afin « d’assurer une plus grande cohérence et équité dans l’ensemble de la fonction publique ».

Le gouvernement a noté que la transition vers l’exigence minimale de trois jours pourrait nécessiter plus de temps pour que ces employés et organisations s’adaptent, ce qui signifie qu’ils peuvent commencer à mettre en œuvre progressivement la politique en septembre 2024, avec une mise en œuvre complète attendue d’ici l’année suivante.

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Que se passe-t-il si les employés choisissent de ne pas respecter les règles ?

La politique indique que les administrateurs généraux sont responsables de surveiller la présence sur place, ajoutant que les données des tourniquets, les rapports de présence et les données de connexion IP peuvent être utilisés à cette fin. Il note que des comités ministériels au niveau des sous-ministres adjoints devraient être mis en place pour surveiller les tendances des données et assurer la cohérence en autorisant des exceptions.

En termes de mesures disciplinaires, les gestionnaires doivent suivre un processus basé sur leur convention collective. En règle générale, les managers sont censés d’abord avoir une conversation avec un employé pour tenter de « remédier » à une situation. Si le salarié a besoin d’aménagements particuliers, un accord de télétravail peut être conclu. Un accord de travail entre managers et collaborateurs peut également être conclu, avec des conditions comme l’envoi d’un email après la connexion et avant de faire une pause.

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La dernière étape, dans les cas extrêmes, est qu’un employé peut être licencié s’il ne respecte pas la politique, bien que des discussions avec la haute direction et le syndicat de l’employé doivent avoir lieu au préalable.

Le gouvernement a-t-il réalisé des études sur la productivité ou la collaboration avant de prendre cette décision ?

Non, ce n’est pas le cas. Le gouvernement a néanmoins adressé aux chefs de service trois questionnaires sur le travail hybride, partagés en octobre 2022, au printemps 2023 et à l’automne 2023.

Les résultats d’une enquête menée auprès de 78 organisations représentant plus de 380 000 employés ont révélé que 10 pour cent des postes exigeaient un temps plein (cinq jours par semaine) au bureau, tandis que 28 pour cent des postes étaient compatibles avec le travail à distance à temps plein. La majorité, soit 62 pour cent des postes, étaient compatibles avec le travail hybride.

Une autre enquête a révélé que les principaux défis auxquels les départements étaient confrontés dans la mise en œuvre de la politique étaient la planification et la gestion de la transition vers le modèle de travail hybride, les questions de santé et de sécurité et la garantie de la conformité.

Le dernier Sondage auprès des fonctionnaires fédérauxouvert aux salariés, a révélé que 35 pour cent travaillaient au bureau un jour sur cinq, et 31 pour cent travaillaient sur site deux jours par semaine.

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