Royaume-Uni : 50 nouveaux cas de monkeypox dans la plus grande épidémie au-delà de l’Afrique

LONDRES (AP) – Les autorités sanitaires britanniques ont signalé vendredi 50 autres cas de monkeypox à travers le pays, pour un total de 574 cas. Cela fait de l’épidémie du Royaume-Uni la plus importante à ce jour au-delà de l’Afrique.

Dans un communiqué, l’Agence britannique de sécurité sanitaire a déclaré que la plupart des cas avaient été identifiés chez des hommes homosexuels ou bisexuels, mais a averti que toute personne en contact physique étroit avec une personne atteinte de monkeypox risque d’attraper la maladie généralement rare.

“Si vous avez une éruption cutanée avec des cloques ou tout autre symptôme de la variole du singe, n’allez pas à des événements, ne rencontrez pas d’amis ou n’avez pas de contacts sexuels”, a averti le Dr William Welfare de l’Agence britannique de sécurité sanitaire. Il a déclaré que les personnes qui auraient pu être exposées à la maladie devraient rester à la maison et appeler les services de santé pour obtenir des conseils.

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que les personnes atteintes de monkeypox pouvaient être contagieuses jusqu’à quatre semaines et leur a conseillé de s’isoler jusqu’à ce qu’elles se rétablissent complètement.

À l’échelle mondiale, plus de 30 pays ont signalé 1 880 infections dans des pays qui ne signalent généralement pas le monkeypox, avec 85 % des cas en Europe. Aucun décès n’a été signalé.

Jusqu’au mois dernier, le monkeypox n’avait provoqué que des épidémies importantes en Afrique centrale et occidentale ; le continent a jusqu’à présent signalé plus de 1 500 cas et 72 décès suspects dans une épidémie distincte.

Plus tôt cette semaine, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décrit la propagation continue du monkeypox dans des pays qui n’avaient jamais vu la maladie comme “inhabituelle et préoccupante”.

Il a déclaré qu’il convoquerait une réunion d’experts jeudi prochain pour décider si l’épidémie croissante de monkeypox justifie d’être déclarée urgence mondiale. Cela lui donnerait la même désignation que la pandémie de COVID-19 et l’effort en cours pour éradiquer la poliomyélite.

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