Les États-Unis sanctionnent le ministère iranien du renseignement et son chef, citant des piratages présumés

Les États-Unis sanctionnent le ministère iranien du renseignement et son chef, citant des piratages présumés

Le ministre iranien des Renseignements Esmail Khatib, au centre, en 2021.


Photo:

abedin taherkenareh/Shutterstock

Les États-Unis ont imposé des sanctions contre le ministère iranien du Renseignement et son chef, alléguant qu’ils ont participé à des cyberattaques malveillantes contre les États-Unis et leurs alliés, a annoncé vendredi le département du Trésor.

Les États-Unis allèguent que le ministère iranien du renseignement et de la sécurité, également connu sous le nom de MOIS, et son chef, Esmail Khatib, ont mené des cyber-opérations contre des groupes gouvernementaux et du secteur privé dans le monde entier. Cela comprenait des cyber-actions jugées parrainées par le gouvernement iranien contre les systèmes informatiques du gouvernement albanais en juillet, selon le département du Trésor. M. Khatib avait déjà fait face à des sanctions américaines en raison de son rôle en tant que fonctionnaire du gouvernement iranien.

Les sanctions bloquent tous les biens détenus par le ministère et M. Khatib sous la juridiction des États-Unis et interdisent aux entreprises et aux particuliers américains de faire affaire avec eux.

Les efforts pour joindre le VEVAK et M. Khatib n’ont pas abouti.

Les sanctions de vendredi sont les derniers efforts des autorités américaines pour réprimer les gangs de piratage présumés liés au gouvernement iranien. Plus tôt cette année, le Trésor a identifié un groupe connu sous le nom de MuddyWater, parrainé par l’agence de renseignement iranienne et connu pour exploiter les vulnérabilités du système signalées publiquement pour accéder à des informations sensibles et déployer des rançongiciels. Le Trésor a déclaré que MuddyWater avait participé l’année dernière à une cybercampagne visant le gouvernement turc.

Les sanctions interviennent également alors que les États-Unis tentent de relancer l’accord sur le nucléaire iranien qui a levé les sanctions sévères contre Téhéran en échange de limites strictes mais temporaires sur son programme nucléaire. Les États-Unis ont quitté l’accord en 2018. Les pourparlers pour ressusciter l’accord ont récemment échoué en raison des demandes de dernière minute de Téhéran pour des garanties américaines.

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