COP26 : que contient le Pacte climatique de Glasgow ?

Des négociateurs de presque tous les pays du monde se sont réunis au sommet sur le climat de la COP26 des Nations Unies à Glasgow pour conclure un accord visant à freiner le réchauffement climatique et à accélérer la transition vers des économies plus propres.

Près de 40 000 personnes ont participé au sommet de deux semaines, qui s’est terminé samedi en heures supplémentaires avec l’adhésion des dirigeants au « Pacte de Glasgow sur le climat » après des pourparlers effrénés de dernière minute.

Charbon et combustibles fossiles C’est la première fois que le sujet est inclus dans une décision finale de la COP. L’accord demande aux pays d'”accélérer leurs efforts pour” réduire progressivement “l’énergie au charbon sans relâche” – se référant aux centrales électriques qui n’utilisent pas la technologie pour capturer leurs émissions de CO2.

Il appelle également à la fin des subventions « inefficientes » aux combustibles fossiles, sans toutefois préciser de calendrier pour le moment où cela se produira. La clause « reconnaît » également la nécessité d’aider les travailleurs de ces secteurs à trouver d’autres emplois.

Ce paragraphe a provoqué un drame de onzième heure samedi soir, lorsque l’Inde et la Chine ont dilué le libellé du charbon de « élimination progressive » à « élimination progressive » – un changement qui a fait pleurer le président de la COP26, Alok Sharma, et l’a incité à s’excuser auprès des nations qui ont été déçus.

Perte et dommages Les pays à la recherche de paiements pour les aider à faire face aux effets du changement climatique qu’ils ont déjà subis doivent entamer un « dialogue » sur le financement d’une nouvelle organisation pour leur apporter un soutien.

Lire aussi  PIP : Les Britanniques peuvent recevoir jusqu'à 152 £ par semaine pour aider en cas de « crise de la retraite » – êtes-vous éligible ? | Finances personnelles | La finance

Cet organisme des Nations Unies se consacrera à fournir aux nations vulnérables une « assistance technique » pour aider à éviter et à faire face aux conséquences du changement climatique.

Un fonds autonome pour aider à payer les pertes et les dommages a été proposé par les pays en développement mais a été rejeté par les pays riches, notamment les États-Unis, l’Europe et l’Australie.

Financement climatique L’accord note avec “un profond regret” que les pays riches ont raté leur objectif de 2020 de fournir 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement, et les engage à lever au moins ce montant, chaque année, jusqu’en 2025.

Adaptation Les pays riches sont invités à « au moins doubler » leur soutien aux mesures d’adaptation, qui aideront les pays en développement à se préparer au changement climatique, d’ici 2025, par rapport aux niveaux de 2019. Cela impliquerait que le financement de l’adaptation pourrait s’élever à environ 40 milliards de dollars par an, contre 20 milliards de dollars en 2019.

Marchés du carbone Il s’agit d’un élément du « livre des règles de Paris » qui a finalement été fermé. Les règles créeront un marché pour les unités représentant les réductions d’émissions que les pays peuvent échanger, en vertu de l’article 6.

Bien que de nombreuses failles qui inquiétaient les experts en climatologie aient été comblées, certains crédits hérités seront autorisés dans le système pour une durée limitée. Ceux-ci ont été créés dans le cadre du protocole de Kyoto et considérés comme d’une intégrité environnementale douteuse.

Alors que de nombreux pays en développement avaient fait pression pour qu’un prélèvement obligatoire soit imposé sur tous les crédits, pour financer l’adaptation, les pays riches s’y sont opposés. L’accord final comprend un engagement volontaire des pays à contribuer à ce fonds.

Lire aussi  Southern Water annonce l'interdiction des tuyaux d'arrosage par crainte de sécheresse

Atténuation D’ici la fin de l’année prochaine, les pays sont invités à améliorer leurs objectifs climatiques nationaux à l’horizon 2030.

Les engagements mettent désormais le monde sur la voie d’un réchauffement compris entre 2,5C et 2,7C d’ici la fin du siècle, loin des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, qui visent à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2C, idéalement 1,5C, depuis l’ère préindustrielle. fois.

Suivez @ftclimate sur Instagram

Capitale climatique

Là où le changement climatique rencontre les affaires, les marchés et la politique. Découvrez la couverture du FT ici.

Êtes-vous curieux de connaître les engagements du FT en matière de durabilité environnementale ? En savoir plus sur nos objectifs scientifiques ici

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick