Quand la PGA rencontre la F1

Quand la PGA rencontre la F1

Mais qu’est-ce que Ryan Hart, le directeur général de la Coupe du Président et un des dirigeants de la PGA faisait dans le bureau de François Dumontier hier matin ?

Le Grand Prix du Canada a-t-il l’intention d’installer un mini-putt derrière les grandes tribunes ?

Question niaiseuse que je n’ai pas posée à Ryan Hart. Mais je voulais savoir quand même. La PGA va présenter la Coupe du Président à Montréal en 2024. Ce sera la première présentation au Québec depuis 2007. Je voulais mieux connaître comment on prépare un évènement international qui dure moins d’une semaine et qui a une immense portée.

« Je me suis dit que le Grand Prix du Canada, le plus important évènement touristique et sportif au pays, pouvait nous permettre d’améliorer notre approche », de répondre Ryan.

LE RESPECT DU FRANÇAIS

« François Dumontier a été généreux. Il nous a fait faire le tour complet. J’ai pu constater de visu comment le français était traité sur le site. Pour nous, c’est important si on veut éviter tout impair ou manque de respect. De plus, le Grand Prix exige l’érection de nombreuses infrastructures temporaires. Nous aurons le même défi pour la Coupe du Président. C’est mille et un détails que j’ai pu observer au cours de cette heure passée à visiter les installations », dit M. Ryan.

Et il ajoute : « Nous aurons une clientèle à la fois locale et internationale. Nous allons établir des liens et des relations avec Montréal et le Québec. Encore là, François Dumontier nous a donné des informations et des renseignements. Cette visite est un excellent investissement. »

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Pour ceux qui s’en souviennent, c’est à Montréal en 2007 que les spécialistes et au moins un gynécologue avaient remarqué que Tiger Woods claudiquait entre deux trous. Il se faisait opérer dans les semaines suivantes.

NEUF GRANDS PRIX À MONTRÉAL

François Dumontier était fier de cette visite. Depuis une semaine, il est confronté aux critiques habituelles des écologistes et de certains intervenants.

Mais tous les billets sont vendus et l’enthousiasme ne dérougit pas : « Nous, on est fiers qu’une grande organisation comme la PGA vienne nous voir pour apprendre certaines choses sur l’organisation d’un grand évènement. On ne cache pas notre jeu et on a tout montré. Si je peux aider, c’est tant mieux », a-t-il indiqué.

Dumontier est également fier quand il révèle que des représentants de neuf Grands Prix dans le monde seront à Montréal dimanche.

« Des gens de Singapore, de Dhabi, du Qatar, du Brésil, de Las Vegas seront chez nous. Pour voir ce qu’on fait de spécial pour que notre évènement soit aussi spécial en F1. En plus, Barcelone sera ici parce qu’ils construiront de nouveaux garages pour 2024. Il y a également une ministre de l’État de Victoria qui comprend Melbourne qui vient pour s’informer à propos de nos garages. Melbourne devrait avoir de nouvelles installations pour 2024 », de dire Dumontier.

On va donc lui présenter la ministre Caroline Proulx et François-David Rouleau.

LA RELANCE DE MONTRÉAL

Difficile de faire une omelette sans casser des œufs. Certains hurlent contre le Grand Prix, symbole du char, du sexe et des autres vices habituellement offerts et contrôlés par le gouvernement.

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Mais on le sait, le monde idéal est celui du confinement et du couvre-feu. Le monde enfermé dans le quatre et demi et donc moins de pollution.

Mais en attendant, il y a une autre vie : « Je suis fier aussi de ce que le Grand Prix apporte dans la relance économique du centre-ville. Tous les hôtels sont pleins. On envoie certains de nos clients à Valleyfield ou à Saint-Sauveur. Même là, le Manoir est complet. Les restaurants ne suffisent pas à la demande et cette année, on estime que 57 % de notre clientèle sont des visiteurs qui viennent hors du Québec. C’est majeur. On pense qu’on contribue tout en offrant une belle course », de dire Dumontier.

Et revoici Paul Wilson

Paul Wilson a été congédié en même temps que Marc Bergevin et Trevor Timmins. Un directeur général et un grand dépisteur aux gros bras, on peut comprendre. Ce sont des congédiements qui se produisent quand il n’y a plus de coachs à sacrifier. Mais un honnête relationniste et vice-président aux communications, c’est plus rare.

Paul Wilson est de retour. Il a accepté un mandat avec la PGA pour travailler à la présentation de la Coupe du Président à partir du 23 septembre 2024 au Club de golf Royal Montréal. Et il a vite retrouvé son aplomb et son efficacité.

FORTEMENT ÉBRANLÉ

Wilson ne cache pas qu’il a été très ébranlé par son congédiement. Mais en homme d’expérience, il a vite compris que le meilleur gage qu’il pouvait offrir à un futur employeur était la discrétion. Donc, vous ne l’entendrez pas dégueuler sur la Sainte-Flanelle. Le CH demeure une grande organisation qu’il a été heureux de servir.

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C’est d’ailleurs Hubert Richard, un dirigeant d’Effix, la compagnie de François-Xavier Seigneur qui l’a recommandé à la PGA. C’était en janvier dernier. Et Effix est une créature du Canadien, on le sait.

Autrement dit, Wilson a déjà la PGA dans sa clientèle. Avec ce contrat en poche, d’ici septembre, il sera repêché par une grosse entreprise de gestion de crises et de communications.

C’est la prédiction la plus facile en ville.

À part le Lightning en six.

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