Un livre d’Agatha Christie interdit par la commission scolaire du Haut-Canada

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Agatha Christie Et puis il n’y en avait plus a été interdit par le Conseil scolaire de district de l’Upper Canada.

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« Comme indiqué, le texte comprend des références antisémites », a écrit le conseil dans une lettre aux écoles le 19 mai.

“Ce moment rappelle avec force l’importance de réfléchir et d’agir sur le mal que les textes peuvent causer aux élèves – des textes qui, à une autre époque, auraient pu sembler anodins ou adaptés au contexte.”

La lettre poursuit en disant que l’avis professionnel de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario sur le racisme anti-Noirs a rappelé à tous les éducateurs, « une modification récente à la Loi de 1996 sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario,[…]stipule maintenant que faire des remarques ou adopter des comportements qui exposent tout personne ou catégorie de personnes à la haine sur la base d’un motif de discrimination prohibé en vertu de la partie 1 du Code des droits de la personne » est un acte de faute professionnelle.

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Le conseil a déclaré qu’il s’agissait d’une mesure proactive que nous pouvons prendre pour nous assurer que les textes que nous attribuons à nos élèves respectent le seuil de notre devoir de protéger les élèves contre la discrimination.

Cara Zwibel, de l’Association canadienne des libertés civiles, dit qu’elle n’est pas favorable à l’interdiction des livres.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

«Ils peuvent décider ce qui convient à différents âges. Une meilleure approche serait d’utiliser cela comme une occasion de discuter des problèmes », a déclaré Zwibel.

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« Ne pas avoir accès à un livre m’inquiète. Parlons-en.”

Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de la personne de B’nai Brith Canada, dit qu’il ne peut trouver aucune preuve convaincante d’antisémitisme manifeste dans ce livre, mais ajoute que certaines des descriptions des personnages reflètent les attitudes de l’époque.

“J’ai vu des critiques écrire qu’ils souhaitaient que quelques lignes ne soient pas dans le livre, mais tous semblent convenir qu’il serait préférable d’enseigner le livre et de fournir une perspective historique aux lecteurs plutôt que de l’interdire”, a déclaré Rotrand. .

« Je ne demande pas aux autres d’imiter l’exemple de l’Upper Canada District School Board. Les enseignants devraient fournir la perspective historique nécessaire, comme ils le font dans l’enseignement de Shakespeare, afin que le lecteur du secondaire puisse reconnaître le mérite littéraire des livres et comprendre comment l’écriture de Christie reflète les attitudes de son temps.

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