L’agence de santé publique de l’Union européenne a déclaré jeudi que la variante Omicron pourrait être responsable de plus de la moitié de toutes les infections au COVID-19 en Europe d’ici quelques mois, mais aucun cas de maladie grave n’avait encore été identifié dans la région.
L’estimation pourrait donner du poids aux informations préliminaires sur la transmissibilité très élevée de la variante Omicron, supérieure à celle de la variante Delta, qui avant Omicron était considérée comme la plus contagieuse des principales souches de coronavirus.
« Sur la base d’une modélisation mathématique menée par l’ECDC, il y a des indications qu’Omicron pourrait causer plus de la moitié de toutes les infections au SRAS-CoV-2 dans l’UE/EEE au cours des prochains mois », a déclaré le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). dans un rapport.
L’UE et l’Espace économique européen (EEE) comprennent les 27 États membres de l’UE ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Il n’y a jusqu’à présent aucune preuve concluante sur la transmissibilité d’Omicron, mais la responsable de l’Organisation mondiale de la santé sur le COVID-19, Maria van Kerkhove, a déclaré mercredi que l’agence s’attendait à disposer de données à ce sujet dans quelques jours.
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Plus tôt jeudi, le principal conseiller scientifique du gouvernement français, Jean-François Delfraissy, a déclaré qu’Omicron pourrait prendre la place de Delta d’ici la fin janvier.
L’Europe a jusqu’à présent enregistré 79 cas de la variante Omicron détectés pour la première fois en Afrique australe le mois dernier, a indiqué l’ECDC. La moitié de ces cas étaient asymptomatiques et l’autre moitié ne présentait que des symptômes bénins. Il n’y a eu aucun cas de maladie grave, d’hospitalisation ou de décès. Parmi les cas disposant de données sur l’âge et le statut vaccinal, la majorité étaient jeunes et complètement vaccinés, a-t-il déclaré.
L’ECDC n’a pas fourni plus de détails, mais a noté que les personnes concernées étant des voyageurs, on pouvait également supposer qu’elles étaient en meilleure santé que la population générale.
“Les vaccins pour ceux qui ne sont pas encore vaccinés ou qui n’ont pas terminé leur cycle de vaccination et les rappels pour les plus de 40 ans sont impératifs”, a déclaré la directrice de l’ECDC, Andrea Ammon, dans le communiqué.
Les mesures de distanciation physique, une ventilation adéquate dans les espaces clos et les personnes travaillant à domicile, voire malades, se sont également avérées efficaces pour réduire la transmission, a-t-elle déclaré.
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