En matière d’héritage, la génération Z est la moins susceptible de redistribuer la richesse entre les membres de la famille qui n’ont pas reçu leur juste part, selon une étude exclusive commandée par Newsweek.
Un peu plus de 50 % des répondants de la génération Z, âgés de 18 à 24 ans, étaient favorables à l’idée. Le sondage auprès de 1 500 adultes américains a été mené par Redfield & Wilton Strategies pour Newsweek.
En revanche, ce chiffre était plus proche de 60% dans tous les autres groupes d’âge interrogés. Le seul autre groupe qui s’en est approché était la tranche d’âge des 45 à 54 ans, où 56 % étaient favorables à la redistribution de l’héritage.
Le Bureau of Labor Statistics estime que 30 à 40 % des ménages américains recevront une forme d’héritage. Cependant, la façon dont cet argent est distribué peut souvent être source de conflits.
Une histoire virale récente a vu une femme déclencher la fureur après avoir tout quitté par son mari depuis six ans. Le mari n’a jamais laissé de testament, ce qui signifie que tout est allé à elle, plutôt qu’à sa famille immédiate.
Dans un autre cas, un jeune homme a suscité une réaction de colère de sa mère après avoir réagi avec fureur à l’annonce qu’il partagerait son héritage avec son demi-frère.
Ailleurs, une mère a provoqué l’indignation en s’attendant à ce que tous ses enfants héritent de quelque chose de la famille de son ex-mari, même ceux de son deuxième mariage.
Des recherches antérieures ont mis en évidence à quel point les problèmes d’argent représentent une préoccupation majeure au sein de la génération Z. L’enquête Deloitte Global 2022 Gen Z et Millennial Survey a révélé que 46 % des répondants de la génération Z vivent chèque de paie après chèque de paie et se demandent s’ils peuvent payer leurs factures.
L’enquête a révélé que 31% craignent de ne pas pouvoir prendre leur retraite avec un confort financier tandis que 29% ne se sentent pas en sécurité financièrement. La crise du coût de la vie représente aujourd’hui la principale préoccupation mondiale de la génération Z, 29 % des personnes interrogées la classant comme la plus grande préoccupation, devant le changement climatique (24 %).
Ces préoccupations pourraient expliquer en partie pourquoi une proportion importante de la génération Z pourrait hésiter à redistribuer la richesse héritée.
La génération Z a dû faire face à la récession et à la stagnation des salaires à un moment où les chiffres montrent que les baby-boomers, nés pendant les deux décennies révolutionnaires qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont la génération la plus riche de la planète, le boomer moyen valant 1,2 $. million.
Lorsqu’une partie de cette richesse finit par s’écouler, cela ressemble à la génération Z, peut-être compréhensible, peut-être un peu méfiante à l’idée de la partager davantage.