Les partisans de Bolsonaro prennent d’assaut le Congrès et la Cour suprême du Brésil : –

Les partisans de Bolsonaro prennent d’assaut le Congrès et la Cour suprême du Brésil : –

Des partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro manifestent devant le palais du Planalto à Brasilia, au Brésil, dimanche.

Eraldo Peres/AP


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Eraldo Peres/AP

Des partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro manifestent devant le palais du Planalto à Brasilia, au Brésil, dimanche.

Eraldo Peres/AP

Les partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro ont pris d’assaut le Congrès dans la capitale Brasilia dimanche, appelant l’armée à prendre le pouvoir au Brésil.

De nombreux partisans de Bolsonaro ont refusé d’accepter la défaite de l’ancien dirigeant d’extrême droite aux élections il y a plus de deux mois face au gauchiste Luiz Inácio Lula da Silva, qui a prêté serment en tant que président il y a une semaine.

Des vidéos et des photos des scènes publiées sur les réseaux sociaux ont également montré des foules envahissant et saccageant le palais présidentiel et la Cour suprême à proximité. Des essaims de partisans de Bolsonaro, connus sous le nom de “Bolsonaristas”, ont été vus en train de passer devant des barrières de sécurité et d’affronter des policiers qui semblaient utiliser du gaz poivré contre eux.

Les bureaux du Congrès ont été fermés alors que la foule gravissait la rampe du bâtiment du Congrès, grimpait sur le toit et brisait les fenêtres.

Une partie de la foule, dont beaucoup étaient drapées du drapeau national brésilien ou de ses couleurs, semblait enregistrer l’invasion sur leur téléphone.

Dimanche, des partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro brisent une vitre alors qu’ils envahissent le palais présidentiel du Planalto à Brasilia.

Sergio Lima/- via Getty Images

Le président da Silva, qui était absent dans l’État de São Paulo, a qualifié l’assaut d’acte de “barbarie” par une foule de “fascistes”.

“Celui qui a fait cela sera retrouvé et puni”, a-t-il écrit sur Twitter. “La démocratie garantit le droit à la liberté d’expression, mais elle exige aussi que les gens respectent les institutions. Il n’y a pas de précédent dans l’histoire du pays ce qu’ils ont fait aujourd’hui. Pour cela, ils doivent être punis.”

Il a également blâmé le manque de sécurité pour les événements.

Flávio Dino, le ministre de la justice et de la sécurité publique, a déclaré que le gouvernement fédéral avait promis des renforts, en plus des forces disponibles qui, selon lui, étaient déjà au travail.

“Cette tentative absurde” d’imposer la volonté par la force ne prévaudra pas, a-t-il dit dans un tweet.

Depuis la courte défaite de da Silva contre Bolsonaro en octobre, les partisans de Bolsonaro ont protesté contre la victoire en campant devant les casernes de l’armée à travers le pays, en bloquant les routes et en appelant les forces armées à intervenir et à annuler les élections.

Dimanche, des partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro affrontent la police lors d’une manifestation devant le siège du Congrès national du Brésil à Brasilia.

Evaristo Sa/- via Getty Images

Bolsonaro, un populiste dans le moule de l’ancien président américain Donald Trump, a semé le doute sur la légitimité de l’élection et a refusé de concéder sa défaite.

Les scènes reflètent celle de l’invasion du Capitole américain le 6 janvier 2021, deux jours seulement après le deuxième anniversaire.

L’ancien président brésilien lui-même a quitté le pays pour la Floride à la fin du mois dernier. L’administration entrante avait auparavant minimisé les craintes d’une insurrection de type 6 janvier au Brésil avant l’investiture de da Silva, qui s’est déroulée sans incident.

Carrie Kahn a contribué au reportage.

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