Les mesures COVID n’ont pas affecté les signalements de Campylobacter en France

Les mesures COVID n’ont pas affecté les signalements de Campylobacter en France

Le nombre d’infections à Campylobacter n’a pas été impacté par les mesures de santé publique prises en raison de la pandémie de COVID-19, selon la surveillance française.

Les données publiées par Santé publique France proviennent du Centre national de référence (CNR) des Campylobacter et Helicobacter ainsi que des notifications d’épidémies.

Une diminution du nombre de souches par rapport aux années précédentes n’a été constatée qu’en mars et avril 2020, lors du premier confinement. La baisse semble refléter une moindre utilisation des soins de santé au cours de cette période, mais pourrait également indiquer une baisse de l’incidence liée aux restrictions. Un pic a été observé à l’été 2020, comme les années précédentes.

D’autres pays ont signalé que les mesures prises pour contrôler la pandémie avaient eu un impact sur les chiffres des maladies d’origine alimentaire.

En 2020, le CNR a signalé 8 884 isolats de Campylobacter et de bactéries apparentées dont 7 920 identifiés comme Campylobacter. En 2019, 7 712 ont été identifiés comme Campylobacter.

La majorité d’entre eux étaient des Campylobacter jejuni, mais 13 % étaient des Campylobacter coli.

Lien vers la volaille pour la plupart des éclosions
Un nombre plus élevé de cas a été observé chez les enfants de moins de 10 ans. Les hommes étaient plus touchés que les femmes, sauf chez les personnes âgées de 30 à 39 ans. L’âge à l’infection variait entre 0 et 108 ans, avec un âge moyen de 34 ans.

Des informations sur les voyages à l’étranger dans les 15 jours précédant l’apparition de la maladie ont été précisées pour 50% des patients et parmi ceux-ci, 3% ont effectué un voyage à l’étranger

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Au total, 63 foyers dus à Campylobacter ont été déclarés avec 244 patients. Le nombre de foyers confirmés et de patients est resté similaire en 2019 et 2020.

La consommation de volaille a été la source de contamination incriminée ou suspectée dans 35 foyers.

Il existe une résistance stable mais élevée aux fluoroquinolones et aux tétracyclines utilisées pour traiter les infections. Aucune augmentation notable n’a été observée dans les taux de résistance des six antibiotiques testés en routine.

Les cas de Campylobacter semblent le plus souvent être des cas isolés. Les principaux facteurs de risque d’infection sont la manipulation de volaille ou de bœuf frais, la contamination croisée des aliments par des surfaces contaminées dans la cuisine et la consommation de volaille ou de bœuf insuffisamment cuit ou, dans une moindre mesure, de porc.

La prévention repose sur de bonnes pratiques d’hygiène en cuisine telles que le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et des ustensiles de cuisine après avoir manipulé de la volaille ou de la viande crue et une cuisson suffisante de la viande.

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