OMS : les cas de COVID-19 baissent pour la plupart, sauf pour les Amériques

LONDRES — Le nombre de nouveaux cas de coronavirus et de décès continue de baisser dans le monde après avoir culminé en janvier, a déclaré l’Organisation mondiale de la santé.

Dans sa dernière évaluation hebdomadaire de la pandémie, l’agence de santé des Nations Unies a déclaré qu’il y avait eu plus de 3,7 millions de nouvelles infections et 9 000 décès la semaine dernière, des baisses de 3% et 11% respectivement. Les cas de COVID-19 n’ont augmenté que dans deux régions du monde : les Amériques et le Pacifique occidental. Les décès ont augmenté de 30 % au Moyen-Orient, mais sont restés stables ou ont diminué partout ailleurs.

L’OMS a déclaré qu’elle suivait toutes les sous-variantes d’omicron en tant que “variantes préoccupantes”. Il a noté que les pays qui avaient une vague importante de maladies causées par la sous-variante omicron BA.2 semblaient être moins affectés par d’autres sous-variantes comme BA.4 et BA.5, qui étaient responsables de la dernière vague de maladies en Afrique du Sud.

Salim Abdool Karim, expert en maladies infectieuses à l’Université du KwaZulu-Natal, a déclaré qu’il semblait que l’Afrique du Sud avait passé sa dernière vague de COVID-19 causée par les sous-variantes BA.4 et BA.5 ; le pays est à l’avant-garde de la pandémie depuis la première détection de la variante omicron en novembre dernier.

Karim a prédit qu’une autre version mutée d’omicron pourrait émerger en juin, expliquant que le grand nombre de mutations dans la variante signifiait qu’il y avait plus d’opportunités pour qu’elle évolue.

Pendant ce temps à Pékin, les autorités de la capitale chinoise ont ordonné à davantage de travailleurs et d’étudiants de rester chez eux et ont mis en place des tests de masse supplémentaires lundi alors que les cas de COVID-19 continuent d’augmenter. De nombreux complexes résidentiels de la ville ont restreint les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur, bien que les conditions de verrouillage restent beaucoup moins sévères qu’à Shanghai, où des millions de citoyens sont à des degrés divers de verrouillage depuis deux mois.

La Chine promet de s’en tenir à une politique “zéro-COVID” malgré le fait que l’OMS qualifie cette politique de “non durable”, compte tenu de la nature infectieuse de l’omicron et de ses sous-variantes.

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