Le CSNU sort de l’impasse lors d’une cinquième tentative et adopte une résolution de cessez-le-feu à Gaza après l’abstention des États-Unis | Nouvelles du monde

Le CSNU sort de l’impasse lors d’une cinquième tentative et adopte une résolution de cessez-le-feu à Gaza après l’abstention des États-Unis |  Nouvelles du monde

New Delhi : Dans une tournure dramatique des événements, le Conseil de sécurité de l’ONU, à sa cinquième tentative, a finalement adopté une résolution exigeant une pause humanitaire prolongée dans la guerre en cours à Gaza. Cela survient après que les États-Unis, au milieu d’une consternation internationale croissante face à la tragédie sur le territoire, ont décidé de refuser leur veto tout en exprimant leurs critiques. La résolution, adoptée mercredi, appelle également à la libération des otages pris par le Hamas lors de son attaque contre Israël le 7 octobre et plaide en faveur d’un couloir humanitaire pour transporter les secours vers Gaza.

Il est intéressant de noter que la Russie et le Royaume-Uni se sont joints aux États-Unis en s’abstenant de voter sur la résolution, permettant ainsi son adoption avec le soutien des 12 autres membres du Conseil, dont la France et la Chine, les autres membres permanents. Malgré les pouvoirs coercitifs du Conseil de sécurité et le caractère juridiquement contraignant de ses résolutions, cette résolution particulière est largement symbolique car elle ne prévoit aucune sanction en cas de non-respect.

La résolution, proposée par Malte, constitue une tentative désespérée d’inciter le Conseil de sécurité à agir face à la détérioration de la situation humanitaire à Gaza, où les troupes israéliennes ont pris le contrôle d’un hôpital après des bombardements soutenus qui, selon le ministère de la Santé de Gaza, ont entraîné plus de 10 000 victimes.

Cette résolution intervient 46 jours après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a fait environ 1 200 morts et environ 240 otages, dont beaucoup sont toujours en captivité. Israël a commencé sa campagne de bombardements incessants le lendemain de l’attaque et a lancé une invasion terrestre cette semaine.

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La représentante permanente des Émirats arabes unis, Lana Zaki Nusseibeh, s’est déclarée préoccupée par le fait que l’inaction précédente du Conseil de sécurité à l’égard de Gaza ait créé une impression d’indifférence et de dédain à l’égard du carnage et des souffrances.

La représentante permanente des États-Unis, Linda Thomas-Greenfield, malgré son abstention sur la résolution, a fait écho à un sentiment similaire, déclarant : « Je pense que beaucoup avaient abandonné l’espoir que nous puissions un jour parler de ce conflit. Mais c’est exactement ce que nous venons de faire.

La résolution exige que « toutes les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international, notamment en ce qui concerne la protection des civils, en particulier des enfants ». Il appelle également à la création d’une route sûre pour « un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave » pour acheminer les fournitures de secours, y compris le carburant, de l’ONU et des organisations humanitaires à la population de Gaza.

La résolution ne condamne pas le Hamas et ne mentionne pas le droit d’Israël à se défendre, que les États-Unis ont cité comme raison pour opposer leur veto à la résolution précédente. Thomas-Greenfield a exprimé son horreur que quelques membres du Conseil ne parviennent toujours pas à condamner l’attaque terroriste barbare perpétrée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

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